Vers la fin du mois de novembre, 200 nations se rencontreront à Cancun, au Mexique, dans le but de poursuivre des négociations pour réduire les gaz à effet de serre. Avant la fin de l’année 2010, les Nations Unies veulent faire le point sur les changements climatiques. Il serait préférable que les nations signent un traité international de lutte contre ce phénomène qui s’aggrave, mais c’est peu probable.  Par contre, la possibilité d’un accord partiel est envisageable.

 

Durant les négociations du 29 novembre au 10 décembre, les nations seront rassemblées afin de se mettre d’accord sur un « fonds vert » pour aider les pays les plus vulnérables à s’adapter aux impacts du changement climatique et d’autres mesures comme la lutte contre la déforestation. Après l’échec de Copenhague en 2009, qui n’avait pas réussi à déboucher sur un traité international de lutte contre le changement climatique, les ambitions pour 2010 ont été moins grandes. C’est-à-dire que certaines mesures ont été priorisées incluant un fonds pour gérer l’aide pour les nations pauvres, de nouvelles façons de partager les technologies et la protection des forêts tropicales. Il devrait y avoir une entente signée entre les nations afin de ralentir l’augmentation des températures mondiales.  Selon le Groupe Intergouvernemental d’experts des Nations Unies sur l’évolution du climat, cette hausse de température entraînera davantage d’inondations, de sécheresses, de canicules et une augmentation du niveau de la mer, dans les années à venir. Un accord précis à Cancun semble difficile à atteindre puisque les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, la Chine et les États-Unis,  qui représentent 50% des émissions globales, sont depuis un an en négociation. Chacun des deux pays affirme que l’autre doit en faire davantage pour réduire ses émissions de gaz. De plus, ils mettent l’accent sur l’inaction des autres nations, mais les budgets des nations en voie de développement sont relativement serrés en ces temps de crise économique. Il faut agir c’est une urgence! L’Agence Internationale pour l’Énergie a déclaré dans un rapport la semaine dernière que le coût d’une attaque solide contre le réchauffement climatique d’ici 2030 avait été multiplié par 18 simplement à cause des délais de l’année 2010.  S’il n’y a toujours pas d’accord signé cette année, on prévoit une augmentation de centaines de milliards de dollars dû aux coûts supplémentaires nécessaires pour passer des carburants fossiles aux énergies éoliennes, solaires et autres.  Cette année, partout dans le monde, on a pu remarquer le réchauffement climatique. Les températures de 2010 sont dans les plus chaudes jamais enregistrées au niveau annuel depuis le début des archives au 19ème siècle. De plus, de nombreux phénomènes climatiques extrêmes ont eu lieu. Il faut que les nations s’entendent afin d’élaborer un accord global permettant de lutter efficacement contre les changements climatiques puisque sinon l’état de notre planète va se détériorer et ce en un rien de temps. Suivons de près cette négociation et espérons qu’elle améliorera la condition du Monde dans lequel on vit.