On se croyait enfin tranquille avec toutes les affaires d’enfants disparus, notamment l’affaire Fourniret qui a fait couler beaucoup d’encre et surtout qui a fait trembler les Ardennes, et bien il semblerait que ce ne soit pas fini.

C’était trop beau pour durer, tout le monde avait pourtant baissé la garde, on se croyait enfin en sécurité, jusqu’à dimanche où la nouvelle retentit jusqu’à nos oreilles.

La semaine dernière, un garçon se serait plaint d’avoir été pousuivi et photographié plusieurs fois sur le chemin de l’école, mais ça ne c’est pas arrêté là.

Dimanche, entre 19h et 22h, à Vrigne au Bois, ville qui se situe entre Charleville-Mézière et Sedan, un nouveau détraqué qui rôdait autour des enfants a essayé d’en kidnapper un, un garçon de 7 ans, mais n’est heureusement pas arrivé à ses fins.

Technique pas très fine, on attire un gamin avec une peluche, le gamin se prend au jeu mais arrive à s’enfuir, on peut dire qu’il en a eu de la chance et qu’on aurait pu ne plus le revoir. Et bizarrement c’est toujours dans ces villages tranquilles qu’on cherche d’abord en premier.

Aujourd’hui, à Vrigne et à Vivier-au-court, tolérance zéro, personne n’est tout seul, toujours accompagné, et encore est ce suffisant ? Depuis ce jour, les patrouilles de gendarmes et de policiers font leurs tournées, occupant le plus grand secteur possible, de Sedan à Charleville, le mal rôde autour des enfants, rien ne va plus.

Pas étonnant si c’est l’affaire Fourniret qui revient à la mémoire de tous, un cauchemar ambulant, tout prêt, prêt à sauter sur votre enfant à n’importe quel moment. Et le moyen utilisé rappelle d’autant plus cela car le même genre de camionette aurait été utilisé.

Il est difficile de se dire qu’un type comme l"ogre des ardennes" est toujours là, en liberté, à surveiller le moindre gosse qui passe dans la rue, il est surtout difficile de s’imaginer un  prédateur aussi féroce que Fourniret.

J’habite moi même à Vivier-au-Court, village voisin de vrigne au bois, j’ai peur pour mes frères et soeurs qui vont en maternelle et primaire et aussi à ma plus grande  soeur qui est au collège de Vrigne, juste à côté où la scène se serait produite. J’ai aussi peur pour moi le matin, alors que j’en ai que pour une minute pour aller à mon arrêt de bus, mais parfois une minute suffit pour nous déchirer à la vie.

 Il ne reste plus qu’à faire confiance aux policiers, gendarmes français et belges qui ont été mobilisés, en attendant restons méfiant et surtout prudent !

 

 

La camionnette qui fait froid dans le dos, celle de Michel Fourniret, souvenirs amers qui en ont brisé plus d’un.Voicil’article de l’Ardennais , journal local, concernant cette nouvelle "affaire".