La France à honte de ses "S.D.F." et voudrait les voir disparaître. Pour y arriver doit-on laisser mourir de froid et de faim, nos frères, sans rien faire? Tous les hivers le froid "nettoie" nos rues, impitoyablement. Des réactions fusent de toute part sans apporter vraiment de solutions et beaucoup de gens se sentent impuissant devant le peu d’humanité qui règne dans nos villes. Quelques familles et organismes méritants essayent pourtant avec beaucoup de courage d’accueillir dans leurs logis certains de ces malheureux sans abris, sans avenir et souvent sans amis. N’y a-t-il donc aucune solution? Mis à part interdire la mendicité dans les cités riches, interdire la pauvreté  ou  condamner les sans domicile  qui  squattent de vieux locaux insalubres et inoccupés, à se marginaliser un peu plus?  Des solutions existent, surement mais leurs mises en place sont au, bon vouloir de nos dirigeants. 

 Beaucoup de Français appartiennent à ces classes sociales, riches et honnêtes, qui travaillent et vivent dans le confort. Ces classes favorisées, deviennent de plus en plus indifférentes à la misère du monde mais aussi à celle qui progresse en France et dans nos villes.

La population dans la misère et sans abris


Une étude de l’Insee est édifiante : la France comporte 133.000 sans domicile fixe et parmi eux 33000 sans abris – 66000 en hébergement sociaux et 34000 en logements temporaires. Beaucoup plus inquiétant, cette statistique placerait 2,9 millions de personnes, comme habitant dans des locaux insalubres Les aberrations d’un système Nous avons pu constater dans nos belles régions, pourtant riches en industries et en agriculture, bon nombres de locaux inutilisés qui se détruisent lentement, faute de locataire.  Un hôpital, détruit aujourd’hui et  reconstruit neuf dans un autre quartier, est resté plusieurs années en l’état et chauffé pour rien ni personne. Il aurait été facile de mettre cet établissement, qui comportait de nombreux lits – des sanitaires et des salles de repas – au service des sans abris ou d’associations humanitaires comme : la fondation abbé pierre qui lutte contre l’exclusion et le manque de logements ou la croix rouge dont les services aux personnes défavorisées sont d’utilité publique.  Dans nos vignes,  bon nombres de châteaux de renommée, possèdent encore des maisons qui servaient aux vendangeurs, qui ne sont plus habitées aujourd’hui  et qui se dégradent inexorablement. Ces logements pourraient fort bien être mis à la disposition d’associations et permettre à certaines familles de bénéficier d’un nouveau départ Des idées qui pourraient devenir des solutions Beaucoup de logements sont inoccupés dans nos villes, simplement parce que leurs propriétaires craignent de ne jamais récupérer leurs biens ou de les voir détruits par des locataires peu scrupuleux. Il est tout de même bon de préciser à certaines âmes inquiètes que « pauvreté » ne rime pas toujours avec malhonnêteté et que « sans domicile » n’est pas un choix de vie mais le résultat, pour beaucoup,  d’un incident de la vie dont nul n’est à l’abri.  Des solutions pourraient émerger de nouvelles dispositions comme : l’exonération de taxe foncière aux propriétaires mettant un bien locatif à la disposition d’associations humanitaires – l’exonération totale de charges patronales pour des sociétés employant un pourcentage minimum de « S.D.F. » – la mise à disposition de terrain communaux pour y installer des villages d’hébergement provisoires pour les périodes hivernales – des aides au logement à tous ceux qui offrent gite et couverts à des sans abris – mettre en place une « maraude municipale qui mettrait à disposition dans les centres villes des bus équipés de couchettes , de sanitaires et de cuisines pour permettre à nos naufragés de la vie d’être au chaud et en sécurité la nuit sans partir loin de leur lieu de vie qu’ils ne veulent pas quitter – et enfin instaurer une taxe exclusive qui serait directement et complètement versée aux associations qui géreraient ces services Retrouvons de nobles valeurs                            Beaucoup de personnes ne connaissent plus le montant exact de leurs biens et gaspillent à tout vent un excédent de richesses alors que d’autres n’ont pas même le minimum vital.  Mettons nous,  toutes classes confondues, au travail, non pas pour euthanasier ces  «  pauvres »  mais pour les guérir de ces pandémies que sont «exclusion  et indifférence». Donnons les moyens à nos associations, d’accomplir leurs taches, parce que demain ce sera peut être nous « les marginaux »