Longtemps, les accidents cardio vasculaires ont été « réservés » à l’homme, plus sujet à ce type d’accident, de part leur mode de vie et leurs habitudes de consommation. L’homme de nos grands parents, avait l’exclusivité des postes à responsabilité et son mode de vie était plutôt du genre « l’homme au bistrot et la femme aux fourneaux ». L’homme s’adonnait plus largement aux plaisirs de l’alcool et de la cigarette et vivait à 100 à l’heure pour « faire bouillir » la marmite familiale


 Aujourd’hui, qu’en est-il ? La femme s’est émancipée, aspire aux joies des postes de direction, riche en travail et en stress, goûte aux joies de la boisson et du tabagisme et revendique d’avoir, comme l’homme les mêmes régimes de vie. Ces modes de vie, réservés, jusque là, aux hommes et qui favorisent les incidents cardio vasculaire, font qu’aujourd’hui la femme entre, avec un fort pourcentage de mortalité, dans les statistiques française de cette maladie.

Un autre aspect, plus pervers de l’accident cardio vasculaire chez la femme, vient du fait que celle-ci ne présente pas les mêmes symptômes précurseurs de l’accident. Chez l’homme, un des avertisseur de  cet état critique, est représenté par une vive douleur thoracique qui diffuse jusqu’à l’épaule et le bras. Pour la femme cette alerte serait plutôt situé coté estomac et beaucoup moins nette et alarmante. Ce qui passerait plus facilement inaperçu. La progression des décès par accident cardio vasculaire chez la femme, viendrait donc d’un diagnostic plus tardif – d’un mode de vie à risque – d’un traitement moins efficace de la maladie et entrainerait un taux de mortalité plus important chez les malades.

Si les estrogènes et la progestérone, ont été longtemps considérés, comme des hormones intervenant sur l’immunité des femmes face aux " A.V.C", les différents modes de contraception, comme la pilule, sont sujet à des études, tentant de démontrer qu’elles influent, elles aussi, sur les risques de faire, un jour, un accident, vasculaire ou cérébral. 

L’égalité entre homme et femme progresse sur tous les tableaux. Les femmes obtiennent de plus en plus « la parité » face au travail – au stress – aux maladies. Peut être devrons-nous, un jour, concevoir et porter nos enfants mais ce sera pour un prochain article.