On a tous un jour fait le rêve de voler comme un oiseau et de planer au dessus des nuages, ce rêve est une réalité pour les nouveaux aventuriers qui se lancent de plus en plus d’incroyables défis. Bertrand Piccard, un explorateur en quête d’exceptionnel.  Début décembre 2009, Bertrand Piccard, associé au pilote et ingénieur Borschberg, a réussi la première étape de son défi qui est de « réécrire à l’énergie solaire les grandes étapes de l’histoire de l’aviation ». Son avion solaire s’est élancé sur la piste de l’aéroport de Dubendorf, près de Zurich (Suisse), et à un mètre du sol, il a survolé cette piste sur 350 m.  Ce n’était pas la première fois que ce médecin et aéronaute suisse de 51 ans, se lançait dans une grande aventure : faire le tour du monde en avion solaire vers 2012. Ce projet dénommé « solar impulse » permettra de promouvoir les énergies renouvelables et démontrera que les technologies de demain peuvent devenir performantes. Ce nouveau défi est un travail de longue haleine, qui a commencé il y a plus de 6 ans avec à la clé un budget colossal de près de 50 million d’euros. Ce premier vol test de début décembre a pleinement confirmé les choix techniques des ingénieurs, il faudra attendre 2010 pour des vols de plus en plus longs qui permettront de préparer le tour du monde avec escales à l’horizon 2012. Si tout va bien d’ici là l’avion solaire devrait mettre environ 25 jours pour boucler ce tour du monde ; deux pilotes se relaieront et feront chacun 5 vols de 5 jours en alternance.  Une grande première pour Jean Louis Etienne.

 

 Le 5 avril 2010, un ballon en forme d’œuf,  dénommé « rozière » du nom de l’inventeur Pilatre de Rozier) s’est envolé de l’archipel du Spitzberg à destination de l’Arctique. A son bord, Jean Louis Etienne, âgé de 63 ans, parrain de Futura-Sciences et amoureux des régions polaires, est parti pour un voyage de près de 3 500 kilomètres vers l’Alaska grâce à l’énergie d’un modeste bruleur et des vents qu’il devra aller chercher en montant ou en descendant comme le font les pilotes de montgolfières.Cette expédition qui doit durer entre sept et dix jours en fonction de la météo, est destinée à mesurer les concentrations en dioxyde de carbone (CO2), ainsi que celle du champ magnétique qui permettra d’ améliorer l’ensemble des connaissances sur l’étrange dynamo terrestre.   « Tout ce qui est impossible reste à accomplir » comme  disait Jules Verne. Les aventuriers du XXIe siècle se sont bien inspirés de cela pour partir vers ces grandes aventures.