Bien qu’il y ait en France 2 millions de personnes qui sont à la recherche d’un emploi, les besoins en main d’œuvre se font sentir dans certains secteurs et de nombreux chefs d’entreprise envisagent de recruter même s’ils se heurtent à quelques difficultés pour trouver des profils adaptés à leurs besoins.
Parmi les secteurs qui embauchent, on trouve en tête l’hôtellerie et la restauration avec des besoins chiffrés à plus de 230 000 postes surtout sur des profils bien ciblés comme serveurs, cuisiniers, employés de cuisine et d’hôtellerie. Mais la forte proportion d’emplois saisonniers dans cette filière pose quelques difficultés de recrutement en matière de qualification.
Les services aux entreprises sont aussi très demandeurs aussi, avec plus de 200 000 postes à pourvoir comme agents d’entretien, de sécurité, de techniciens spécialisés Internet ainsi qu’en ingénieurs et chef de projet.
Le secteur de la santé et de l’action sociale, recherche des aides-soignants, des infirmiers, des puéricultrices en nombre important, ainsi que des directeurs et des animateurs de centres de loisirs.
Le domaine de l’agriculture n’est pas en reste en matière de recrutement mais dans des spécialités bien précises comme les viticulteurs, les maraîchers, les horticulteurs et les arboriculteurs.
Une forte demande aussi se retrouve dans les services aux particuliers, qui ont besoin de plus de 70 000 postes d’aides à domicile, d’aides ménagères et d’employés de maison. Là encore, ces emplois généralement sans qualification précise ne sont pas les plus recherchés compte tenu des salaires proposés.
Les agences d’intérim sont très optimistes sur les perspectives d’emploi, avec un nombre de leurs missions en hausse de 13 % sur les huit premiers mois de 2010 dans de nombreux secteurs d’activité.
Mais la plupart des missions sont en CDD et CTT, contrat de travail malheureusement très répandu, qui n’offre pas de sécurité et d’avenir pour les demandeurs d’emplois.
Le problème majeur du marché du travail, est avant tout celui de l’adaptation de la demande à l’offre ; il ne s’agit pas d’avoir des tas de diplômes pour trouver un emploi. Certains métiers de services, comme des plombiers, des électriciens ou des chauffagistes, n’ont pas suffisamment de personnel qualifié.
Les recruteurs ne recherchent pas seulement des surdiplômés qui n’ont pas de profil spécifique, mais simplement des personnes capables de répondre à leurs besoins et c’est bien là toute la difficulté.
Bonjour Yolaine.
Un secteur qui n’a pas a s’en faire car celui ci est prospère,les pompes funèbres !
Ces organismes qui vous facturent un max pour les services rendus aux familles etc…Une sorte de service social qui a de plus en plus de boulot et vivent bien.Recrutent t-ils ces desperados de la mort ??? Ces vautours exploitant le chagrin des autres dont ils se foutent royalement tout est bénéfique pour eux.Un secteur que l’on devrait démocratiser,enfin si démocratie il y a !!!
Bye et bonne journée.
Tous les secteurs présentés ici ont tous un point commun : des patrons qui demandent du personnel qualifié, avec un profil bien précis, et tout ça en demandant 45h de travail par semaine et en payant le SMIC.
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Hôtellerie-restauration :[/u] n’en parlons pas. En plus, ils veulent des saisonniers, et ils ne veulent surtout pas passer du temps à les former.
Vous vous voyez, vous, apprendre un métier pour l’exercer 5 mois par an, et pour toucher le SMIC ?
A la limite, si ils acceptaient de prendre quelqu’un non-formé, pour lui apprendre le métier, ça pourrait intéresser un étudiant en fac qui ferait ça pendant les vacances. Évidement, tous les 5 ans, il faut reprendre et reformer quelqu’un d’autre.
Les gens qui sont prêts à faire des heures, quitte à passer un CAP, optent pour un CAP boulangerie, qui au moins, mène à un métier payé honnêtement.
[b][u]
Agents entretient :[/u][/b] Un boulot ennuyeux payé au SMIC. Il ne faut pas avoir besoin d’un profil particulier. Quand on propose ce genre de poste, il faut s’estimer heureux de trouver un candidat à peu près sérieux.
[b][u]Agents de sécurité :[/u][/b] Il faut désormais une formation, tout ça pour être payé au SMIC (les agents de sécurité sont souvent employés pour des questions d’assurance). Là encore, ne pas trop en demander.
[b][u]Techniciens spécialisé internet :[/u][/b] Il faut accepter de le former soi-même ou en débaucher un à grands frais. Les écoles ne proposent pas des formations adaptées aux besoins particuliers de chaque entreprise.
[b][u]
Secteur de la santé :[/u][/b] Problème juridique. Pour un salaire certes nettement au-dessus du SMIC mais sans plus, vous pouvez vous retrouver en taule à la moindre erreur.
Une infirmière peut même être tenue pour responsable pour ne pas avoir relevé une erreur dans l’ordonnance du médecin.
Pour ces professions-là, il faut soit augmenter nettement les salaires, soit protéger davantage les salariés en cas d’erreurs.
On ne peut pas dire que les études d’infirmières soient difficiles, mais enfin, elles durent quand-même trois ans, elles sont quand-même exigeantes.
A niveau égal, un étudiant peut faire un bon BTS/IUT et obtenir un salaire d’embauche équivalent avec moins de risques.
[b][u]Ingénieurs :[/u][/b] Il y en a à la pelle. Seulement, la plupart sont des incapables. Les écoles d’ingénieurs se sont multipliées, mais beaucoup sont d’un niveau lamentable. « Ingénieur » est devenu un terme générique.
Ce qui se passe, c’est que les banques/assurances s’intéressent de plus en plus aux bons ingénieurs (la finance étant de plus en plus mathématisée) et proposent des salaires très attractifs.
Autant d’ingénieurs en moins disponibles pour les métiers techniques.
[b][u]
Agriculture :[/u][/b]
Dans les secteurs spécialisés, les gens préfèrent se mettre à leur compte. Les vignerons auraient les moyens de plus payer pour susciter les vocations.
Pour les autres, le problème est plus complexe.
Services aux particuliers : Ça ne me dérange pas que les postes ne soient pas pourvus. Avoir une femme de ménage ou un employé de maison est un luxe. Pour se le payer, il faut aligner les billets, il n’y a pas de secret.
En plus d’être chiant et désagréable, le travail de femme de ménage est souvent à temps partiel, sans la moindre sécurité d’emploi.
Il me paraît donc logique que les gens sérieux préfèrent aller bosser pour 35h à l’usine ou autre pour le SMIC. Peut-être qu’en payant les femmes de ménage 12-15€ net de l’heure, les plus sérieuses qui trouvent du travail se diraient que, finalement, c’est un bon plan qui leur permet de mieux gagner leur vie.
Bonjour les gens.
Poisson rouge,en hôtellerie restauration,il ne faut pas que des saisonniers.Avez vous entendu parler des L.E.P hôtelier ? On y forme des cuistots,serveurs,hôtesses d’accueil,bref toute la pléiade avec les bonnes manières a la clef et faut pas croire qu’après obtention d’un de ces diplômes vous soyez mieux rémunérés qu’une personne cotisant dans une gargote !!
Pour le secteur de la santé,public ou assimilé ,c’est pas mieux les salaires stagnent,moins de personnels.3 ans pour être infirmières ouais,3 ans pour être éducateur,ouais,2 ans pour être aide médico psychologique ouais.C’est loin d’être le paradis effectivement,milieu pourri,faut s’accrocher.Et on en forme des gens dans le médical ou médicosociale,mais a quoi bon ? Puis les horaires pas mieux que l’hôtellerie faut pas rêver !!!
Le métier des autres semble toujours être le plus chouette métier mais pas un n’en vaux un autre.Ben faut bien cotiser pour becter un tantinet !!!
La ou l’on recrute,ce sont des jobs essentiellement manuels,bonjour les conditions de galère et la solde de fin de mois !!!
Les boulots manuels dans ce pays n’ont jamais été reconnu et sous payé !!!
Bye et bonne fin de journée.
[i] »Le métier des autres semble toujours être le plus chouette métier mais pas un n’en vaux un autre. »[/i]
Entièrement d’accord !
Le plus bel exemple, c’est la rumeur lancée par des organisations Sarkozystes sur les cheminots, démentie par la SNCF elle-même, selon laquelle les cheminots gagnaient des fortunes.
[b]Seuls les conducteurs de TGV[/b] -minoritaires- [b]ont quelque chose de potable[/b] : 3000€/mois en fin de carrière, pour des horaires contraignantes. On ne peut pas dire qu’ils soient particulièrement à plaindre, mais il n’y a pas non plus de quoi sauter au plafond.
Quand [b]aux autres cheminots, ils ne touchent guère plus qu’un ouvrier qualifié[/b]. Contrairement à la rumeur, [b]la prime de charbon a disparu depuis 30 ans[/b]…
Il y a aussi diverses [b]opérations d’information malhonnêtes[/b], je pense à la [b]rémunération des profs qui corrigent les copies de BAC[/b]. Elle existe bien, mais elle est tellement [b]ridicul[/b]e (même pas 5€ pour 20h de travail supplémentaire) qu’il est inutile d’en parler.
Notez que ça ne me choque pas qu’un prof n’aie pas de primes pour corriger des copies, puisque cela fait partie de son boulot. Mais qu’on ne nous dise pas qu’ils en ont.
[b]
Si tel ou tel métier vous paraît si attractif, faîtes-le ![/b]
Cette méthode de désinformation a pour [b]but évident de monter les gens les uns contre les autres[/b], afin de les détourner des vrais problèmes.
Les vrais parasites, ce sont [b]les politiques[/b], qui ont refusé un seul amendement dans le réforme des retraites : celui qui portait sur leur propre régime de retraites.
Ce sont [b]les financiers, qui se gavent de dividendes[/b] qui proviennent directement ou indirectement de nos impôts.
J’ai eu plusieurs conversations avec des Français restés en France. Et j’ai eu l’impression que [b]le troupeau de mouton a [u]enfin[/u] envie de se réveiller[/b].
Si je ne me trompe pas, ce n’est pas trop tôt.
[u]Alors, sachez une chose :[/u] si vous voulez vraiment faire bouger les choses, ça sert à rien d’aller taper sur le larbin au coin de la rue.
[b]Il faut aller voir un peu plus haut.
Le chef…[/b]
[b]CERTAINS SECTEURS RECRUTENT AVEC DES SALAIRES AU LANCE-PIERRE [/b]
VOILA LA REALITE VRAIE !
LE PATRONAT FRANCAIS EST LE PLUS REACTIONNAIRE DE TOUT L’OCCIDENT.