‘Carrie au bal du diable’, un Stephen King frissonnant

      ‘Carrie’, l’intitulé d’un roman fantastique signé de la main du maître de l’épouvante. Stephen King plonge avec brio son lecteur dans les remous psychologiques d’une adolescente perturbée, isolée et renfermée.

 

     Carrie est une jeune adolescente, timide presque asociale, qui subit les incessantes moqueries de ses camarades d’école. Elle vit avec sa mère, une fanatique religieuse de premier ordre qui n’arrange en aucun cas les choses. Celle-ci n’hésite pas à traumatiser sa fille pour la remettre dans ce qu’elle estime être ‘le droit chemin’. Carrie s’aperçoit alors qu’il se passe des choses étranges autour d’elle lors de ses violents accès de rage. Colères qui se font de plus en plus fréquentes au rythme des insultes, remarques, moqueries et remontrances qui perpétuent ses jours. Mais combien de temps avant que n’advienne la goutte d’eau qui fera déborder le vase ?

 

      La lecture de ce petit chef-d’œuvre se fait d’un trait puisqu’il est impossible de s’ennuyer, la moindre description et le moindre dialogue nous en apprend plus sur les personnages. Avec ‘Carrie’, on retrouve un pur concentré de l’énorme talent de Stephen King. Et non ça n’est pas un article dithyrambique, juste le résultat d’une lecture effrayante.

 

      Pour ce roman, Stephen King lui-même a décidé de l’adapter au cinéma. Le rendu est tout ce qu’il y a de plus fidèle, il y a juste une scène qui a été rajoutée à la fin du film, c’est une scène surprenante qui ajoute une dernière touche d’épouvante.

 

Pour finir, ‘Carrie’ est un livre à lire sous la couette pour une nuit blanche assurée.

7 réflexions sur « ‘Carrie au bal du diable’, un Stephen King frissonnant »

  1. Personnelemnt je ne suis pas une grande fan de Stephen King! Mais je dois avouer que Carrie se lit d’une seule traite, car cette oeuvre a le mérite (contrairemenr à certains d’autres de ses romans)d’aller droit au but sans de trop longues pages narratives!

  2. Pour moi, le chef d’oeuvre de S.King est « CA ». Bien que long, il se lit très facilement et il dépeint admirablement l’univers de l’enfance, ce qui pour moi est le talent premier de S.King: les monstres, cela peuple les peurs enfantines…
    Et puis l’aspect religieux, qui devient trop omniprésent dans ses récits récents, n’était pas trop pesant.
    Une adaptation admirable de ses romans, souvent très décevantes , c’est « Misery » :terrifiant et admirablement interprété !
    « Shinning », un chef d’oeuvre cinématographique, inspiré aussi d’un roman de S.King; est un film à part car marqué d’avantage par le génie de S.Kubrick que par le roman original.

  3. Siempre vous m’avez donne envie de lire CA.C’est le titre exact? Je ne connais pas, il s’agit peut être d’une de ses 1ères œuvres?
    Je manque d’inspiration sur le choix d’une petite lecture estivale!
    Ange

  4. Ange78, c’est de ma faute, car en mettant une majuscule au titre, cela a enlevé la cédille: il s’agit du roman appelé « it » en anglais et « ça »en français !
    Il est paru en poche en France, en trois tomes quand je l’ai lu (il y a longtemps), mais vous pouvez me faire confiance, il se lit vraiment très facilement et l’univers décrit est extraordinaire de vérité pour qui n’a pas complètement oublié son enfance !
    [quote]Ça (« It » en anglais) est un roman de Stephen King publié pour la première fois en 1986 et qui a remporté le Prix British Fantasy en 1987. Publishers Weekly l’a classé comme le roman le plus vendu aux États-Unis en 1986. Cette histoire raconte la lutte entre sept enfants terrorisés devenus adultes et une entité maléfique connue sous le nom de Ça qui prend la forme des peurs les plus profondes mais se présente principalement sous la forme d’un clown se faisant appeler Grippe-Sou. Le roman propose un récit non-linéaire qui alterne entre deux périodes de temps différentes (à vingt-sept ans d’intervalle) ainsi qu’entre les différentes perspectives et les histoires des sept personnages principaux. Il traite de thèmes tels que la puissance de la mémoire, les traumatismes de l’enfance et la laideur qui se cache derrière la façade d’une petite ville.[/quote] (wikipédia)
    Bonne lecture!

  5. Merci Siempre pour toutes vos précisions. Effectivement je connais mais je ne l’ai pas lu. Il me semble d’ailleurs que cette œuvre a été adapte au cinéma. C’est tellement bien de se replonger en enfance. Je vais m’y remettre et peut être que Grace a vous je vais me réconcilier avec le grand Maître Stephen King!
    Ange

  6. Siempre, je confirme.
    « Ça » est une magnifique ode à l’enfance, et ses peurs…
    Il se lit très facilement.

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