Toujours pendant mes vacances à la Rochelle, j’ai découvert les carrelets. Mais qu’est-ce donc ?
Un poisson bizarre avec des couleurs fluorescentes, un carrelage imitation mer pour votre future salle de bain ?
Non, rien de tout cela ! Regardez la photo et lisez cet article…
Les carrelets donc, appartiennent en priorité à des propriétaires. Mais pas seulement puisque les collectivités en possèdent aussi quelques-uns. Et vous savez quoi, ils louent ces drôles de cabanes au public pour des parties de pêche en famille. Pas mal, non ?
Les carrelets du littoral atlantique charentais font partie intégrante du patrimoine historique.
Dressés fièrement au-dessus et face à l’immensité de l’océan, ces cabanons sur pilotis ont bien des souvenirs à raconter.
Destinés à l’époque à des gens qui ne pouvaient pas s’offrir un bateau de pêche, les carrelets attisent vite la curiosité des promeneurs de passage.
Au fil des années, depuis 2008, ils sont maintenant loués à des particuliers. Le succès ne se dément pas en regardant le registre des réservations qui affiche complet.
Il faut dire que le carrelet est atypique, insolite, charmant et ludique. Tout le monde l’apprécie : les pêcheurs du coin, bien-sûr, les familles qui organisent des anniversaires, des enterrements de vie de garçon ou de jeune-fille, des habitués, des couples qui désirent des soirées romantiques et des amoureux qui viennent tout juste de se marier.
Une fois installé sur un carrelet, on se croirait dans un havre de paix qui fleure bon la sérénité et la quiétude. Ici, l’océan est roi et les locataires sont heureux.
Bien qu’ayant été balayé par deux tempêtes, en 1999 et 2010 avec Xynthia, ils se sont toujours relevés… pour le plus grand plaisirs des visiteurs.
La prochaine fois que vous irez en Charente-Maritime, allez voir les carrelets : maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !
C’est bien Citronpresse de nous faire découvrir le patrimoine de cette région
Merci beaucoup.
Moi, j’ai toujours été fasciné par ces carrelets venus « d’un autre âge ».
Il y en a d’ailleurs aussi quelques uns du coté de Bordeaux dans l’estuaire de la Gironde, en amont de la Ville si ma mémoire est bonne.
jf.