Dans les coulisses des élections présidentielles, « Carla Bruni Sarkozy » cumule les gaffes et s’attire les foudres des médias, ce qui n’est pas forcément bénéfique pour son mari candidat. Il est parfois plus utile de se taire, surtout dans l’exercice difficile d’une campagne présidentielle ou toutes les paroles et attitudes sont analysées et éditées par les médias. Monsieur Nicolas Sarkozy, n’avait vraiment pas besoin que l’on rallume la mèche au sujet de son comportement jugé trop capitaliste qui lui coûte le désaveu des classes sociales modestes et une baisse sévère dans les sondages.


Coté entourage, il en est de même, tout est épié, enregistré, analysé et les paroles prêtées à son épouse et première dame de France, ne vont rien arranger. Traiter les journalistes de « Pinocchio » lui attire les foudres de la presse qui joue un rôle important dans une élection et qui oriente l’opinion publique en divulguant ou non certaines informations.

La première dame de France,  forme une suite de qui la juge sur ses actions, sur son attitude générale et aussi  sur ses paroles. Elle avait jusqu’à présent tenue sa place, gracieuse et distinguée dans les visites officielles et s’effaçant derrière un président très énergique, pour lui laisser gérer l’exercice qu’il maitrise le plus « le plaidoyer ».

Elle montre aujourd’hui son inaptitude à maitriser sa parole et ses déclarations. « Il fait un froid de gueux ». Cette petite phrase très courte fait surement rire la « Smala » aristocratique qui compose sa cour mais les référence aux « gueux » qui rappelle le nombre croissant de nos sans domiciles fixes et la pauvreté qui règne dans nos villes est indigne de la première dame de France qui devrait se limiter à parler de son association « contre l’illettrisme » qui pourrait lui amener un peu plus de sondages favorables. Déclarer que l’on fait partie de « la classe moyenne » n’est pas, non plus,  du meilleur goût, surtout quand on fait partie de la bourgeoisie parisienne et que l’on possède un hôtel particulier dans le 16 éme arrondissement. En agissant de la sorte Mme Carla Bruni Sarkozy se met en marge de la société française « moyenne » et se place définitivement dans le clan des bourgeois en entrainant dans sa "chute"  un mari candidat qui ne néglige pas ses efforts pour réhabiliter son image auprès des Français. Il est fort à parier que le « président des riches » aura beaucoup de mal à changer l’opinion publique qui au fond est le reflet de son statut social.