Candidatures à la présidentielle en France, A qui le tour ?

 

En ce moment, tous les jours on nous annonce une nouvelle candidature à l’élection présidentielle de 2012, et chaque candidat potentiel se met sur les rangs pour se présenter aux primaires de son parti.

A plus d’un an des élections, comment  est-il possible de s’y retrouver au milieu de toutes ces rivalités ?

 

Après Marine Le Pen qui crie  haut et fort à l’occasion de cette élection, régler ses comptes avec les partis politiques français majoritaires, chacun y va de sa petite phrase pour dire qu’il serait bien tenté par cette candidature présidentielle.

Dominique de Villepin, François Bayrou, François Hollande, Ségolène Royal, Martine Aubry et DSK en pointillé ; la liste est longue et s’agrandit au fur et à mesure.

Nicolas Hulot, l’animateur de TF1 se lance aussi dans la bataille sous l’étiquette d’Europe-Ecologie et s’opposera à Eva Joly dans le cadre des primaires de ce parti.

Le tout est de savoir quel jeu il va jouer dans cette élection, il dit ne plus rien attendre de la droite qu’il accuse « d’avoir trahi l’esprit du Grenelle ».

Fera t-il alliance avec le parti socialiste ou fera t-il cavalier seul ? Là est toute la question !

Il risque de séduire l’électorat du centre et l’ensemble des jeunes.

Inévitablement, il prendra aussi bien des voix à gauche qu’à droite et il peut aussi tout aussi bien gêner la candidature de Marine Le Pen…

Et puis depuis hier soir, Jean Louis Borloo se met aussi en piste pour 2012, il quitte l’UMP pour créer une alliance républicaine, écologiste et sociale.

Déçu de ne pas avoir été choisi pour Matignon, à l’automne dernier, il veut mettre en place une alternative au PS et à l’UMP, avec une alliance qui regroupe la Gauche moderne de l’ex-socialiste Jean Bockel, le Nouveau Centre d’Hervé Morin et l’Alliance centriste d’Arthuis.

Devant autant de dispersion et un tel embouteillage de candidatures, les français ne s’y retrouvent plus et considèrent toute cette agitation comme urene grande mascarade, qui risque de les décourager d’aller voter et de faire encore malheureusement le jeu d’un parti abstentionniste en plein essor depuis quelques années.