La relation entre le « Travail » et « La Maladie » a toujours été tumultueuse. Pourtant l’un, ne peut se passer de l’autre. Des études ont démontré que sortir de chez soi pour aller au travail, permet de garder un bon moral et de faire face à sa maladie de façon plus efficace. Bien sur, il est difficile de vivre normalement avec une maladie incapacitante qui demande des traitements lourds et invalidants, mais le fait de devoir, par obligation, assurer son travail journalier, permet de ne pas sombrer dans une collaboration passive et étroite avec le mal qui vous ronge, car se laisser aller c’est refuser de combattre.


 Apprendre que l’on est touché par un cancer et que son processus vital est engagé est très dur à admettre et à l’annonce faite par le médecin suit une longue période d’abattement qui amène souvent à un laissé aller fatal.

Le travail est depuis longtemps l’ami de la maladie, comme celle-ci il fait partie du quotidien. Dans la plupart des cas le Travail donne un objectif à la vie et une raison de combattre le mal qui vous ronge. Travailler, c’est aussi rester en contact avec la réalité du monde et ne plus penser, ne serait-ce qu’un moment, aux souffrances et à la déprime qui s’installe petit à petit. Le coureur cycliste « Lens Armstrong » est un bel exemple. Touché par un cancer qui met fin à sa carrière sportive et qui aurait pu le tuer, il subit une opération et des traitements lourds. Refusant la fatalité, à peine remis, il reprend le travail, un entrainement intensif et revient au plus haut niveau de la compétition. Cela lui permettra de gagner plusieurs fois le tour de France, d’oublier sa maladie, de la combattre et de la vaincre, preuve du pouvoir moral sur le physique. Le travail, en partie responsable avec l’exercice physique,  de la guérison des malades, est un pervers qui a l’amour « vache » et provoque dans certains cas quelques pathologies pénibles. Stress, Incapacité, usure musculaire et osseuse sont les conséquences des années de travail et sont dus à la nature même du métier pratiqué.

Le travail utilise de nombreux amis comme l’amiante, les radiations, les charges lourdes pour permettre à son amie la maladie de se développer. Entre « Maladie » et « Travail » c’est depuis toujours, «  je t’aime – moi non plus » mais le grand patron et maître de notre corps est incontestablement « le moral ». le sport et le travail,  les moyens de le garder pour mieux combattre