La relation entre le « Travail » et « La Maladie » a toujours été tumultueuse. Pourtant l’un, ne peut se passer de l’autre. Des études ont démontré que sortir de chez soi pour aller au travail, permet de garder un bon moral et de faire face à sa maladie de façon plus efficace. Bien sur, il est difficile de vivre normalement avec une maladie incapacitante qui demande des traitements lourds et invalidants, mais le fait de devoir, par obligation, assurer son travail journalier, permet de ne pas sombrer dans une collaboration passive et étroite avec le mal qui vous ronge, car se laisser aller c’est refuser de combattre.
Apprendre que l’on est touché par un cancer et que son processus vital est engagé est très dur à admettre et à l’annonce faite par le médecin suit une longue période d’abattement qui amène souvent à un laissé aller fatal.
Le travail est depuis longtemps l’ami de la maladie, comme celle-ci il fait partie du quotidien. Dans la plupart des cas le Travail donne un objectif à la vie et une raison de combattre le mal qui vous ronge. Travailler, c’est aussi rester en contact avec la réalité du monde et ne plus penser, ne serait-ce qu’un moment, aux souffrances et à la déprime qui s’installe petit à petit.
Le travail utilise de nombreux amis comme l’amiante, les radiations, les charges lourdes pour permettre à son amie la maladie de se développer. Entre « Maladie » et « Travail » c’est depuis toujours, « je t’aime – moi non plus » mais le grand patron et maître de notre corps est incontestablement « le moral ». le sport et le travail, les moyens de le garder pour mieux combattre
Ah voilà qui donne le moral. Article positif !
Franchement, tout ceci est bien doctement dit… Il ne manque plus que le
« T »ravail, rédemption de l’Homme (y compris, bien sûr de la femme, les lecteurs peuvent rire… Que « cela donne le moral » (« alea jacta est ») me fait hurler de rire… et je sais de quoi je parle. La force de combattre et de vaincre, de plus en plus difficilement, c’est en soi-même qu’on la trouve et – je dirais – en « dressant », en quelque sorte, l’entourage proche puis moins proche, à savoir écouter vos alertes, à vous apporter l’amour et l’affection dont tout être humain (même bien portant) a besoin, tant le confort de l’amour et de ces petites ou grandes affections qu’il engendre sont importants pour ceux qui en ont besoin. (Reconnaissons, d’ailleurs, qu’il n’est pas nécessaire d’être « malade », nous avons tous besoin d’amour et d’attentions, c’est notre source vitale…) Simplement, « en état de maladie », tout cela s’exacerbe car la faiblesse de l’individu augmente et qu’il a besoin de davantage de considération pour se sentir « comme d’habitude ». Mais quelle est cette « Gribouille » qui se permet ? Je sais de quoi je parle. Je l’ai vécu pendant des années dans mon très proche entourage, j’en ai extirpé quelques uns de la faux affutée que nous nous représentons – puisque nous éprouvons le besoin insensé de représenter -, c’est, aujourd’hui, mon tour. Et je ne lâcherai pas, j’irai jusqu’au bout car un être humain a cette vocation d’être plus fort, cette vocation que lui donne son intelligence, qui lui dicte sa stratégie propre. Je vais postuler d’urgence à l’Académie au titre de philosophe émérite… C’est la moindre des choses, non ?
[quote]Le travail est depuis longtemps l’ami de la maladie, comme celle-ci il fait partie du quotidien. Dans la plupart des cas le Travail donne un objectif à la vie et une raison de combattre le mal qui vous ronge[/quote]
Réflexion pertinente!