A l’heure où l’on se sent assommé par toute cette vitesse qui nous traverse et nous entoure, où notre stress est quotidien, les habitants de certains pays vivent plus sereinement.
Entre le stress au travail, le manque de sécurité dans certaines villes, la précarité grandissante, le laisser-aller dans les secteurs de l’éducation et de la santé, on peut finir par douter de la qualité de vie qui règne dans certains pays industrialisés. Au Canada et en Australie, outre le fait que la nature ait une place importante, on prend réellement en considération les attentes des habitants et des immigrants.
Le journal The Economist a présenté en 2011, les résultats d’une étude menée sur les villes les plus faciles à vivre dans le monde (en anglais : http://www.economist.com/node/21016172). La conclusion est sans appel : Vancouver, Toronto, Calgary pour le Canada, ainsi que Melbourne, Sidney et Perth pour l’Australie figurent parmi les premières au palmarès des villes les plus faciles à vivre.
Pourquoi ? Simplement parce que ces villes, et plus généralement les autorités canadiennes et australiennes veulent une qualité de vie exemplaire pour leurs habitants. L’éducation, la santé, la sécurité, le plein-emploi, les enjeux liés à la nature sont leurs priorités, et cela se ressent sur la vie de leurs habitants.
Attention !
La France et ses pays voisins ne sont même pas dans le Top 10 du classement de The Economist. Pourtant, les français migrent volontiers vers le sud du pays car il y a une meilleure qualité de vie, ce qui n’est pas faux sur le plan climatique. Seulement, que ce soit au nord ou au sud, les problèmes majeurs restent présents en France (chômage, précarité, sécurité, éducation, santé…).
Si rien ne change réellement dans les pays européens et notamment en France, la fuite des cerveaux à l’étranger va s’accentuer. Chaque année, de plus en plus de personnes partent non pas visiter mais s’installer dans des pays ou ils savent qu’ils pourront vivre mieux. Effectivement, si ces pays ne leur promettent pas l’El Dorado, ils prennent néanmoins en compte leurs attentes notamment d’un point de vue professionnel (mieux payés, poste en rapport avec les études supérieures, moins de discrimination…) mais également au niveau de leur qualité de vie.