*photo: http://famillemusulmane.over-blog.com
Il est désormais difficile aujourd’hui de répertorier les problèmes de l’école camerounaise sans toute fois réserver une place de choix aux NST (notes sexuellement transmissibles). Un fléau qui du primaire au supérieur en passant bien sûr par le secondaire prend de plus en plus des proportions alarmantes. Plusieurs enseignants y voient même un avantage légitime intimement lié à l’exercice de leur désormais jadis noble profession. Du côté des élèves, c’est toujours un très grand prestige pour eux d’avoir à traiter « amour » avec son prof. Quant aux autorités, on semble encore jouer la carte de la tolérance administrative ; pourtant le mal est bien profond !
Les méthodes utilisées par les « éducateurs » diffèrent selon qu’il s’agisse d’un ou d’une enseignante.
Pour les hommes (plus nombreux), on va vers l’élève et on lui donne l’impression de lui prodiguer des conseils ou encore on lui propose de lui donner des cours de répétition gratuits ; lesquels cours au fil du temps se transforment très rapidement en une véritable causerie essentiellement amoureuse. Puis on lui promet des notes arbitraires, voire même la falsification des bulletins de notes.
Les enseignantes quant à elles jettent le plus souvent leur dévolu sur les élèves issus des familles aisées, espérant profiter de quelques C.F.A ; précarité de la profession oblige !
Aussi, les élèves ne sont pas totalement innocents dans cette affaire. Plusieurs enseignants se plaignent d’ailleurs régulièrement des appels de balles de ceux – ci : « … le plus souvent, lorsque vous circulez entre les tables – bancs, des jeunes élèves déboutonnent la chemise de leur tenues pour vous autoriser à apprécier leur poitrine ; d’autres vont plus loin en soulevant leur jupe à votre passage pour vous présenter leurs « jolies cuisses »… » Nous martèle un jeune enseignant de français en service à Yaoundé avant d’ajouter « … certaines d’entre elles vont encore très loin en vous demandant votre numéro de téléphone. Si vous faites l’erreur de le leur donner, elles vous harcèleront tous le temps et tans pis si vous êtes faible ! »
Bien que relativement limitées, les avances faites par les élèves de sexe masculin à leurs enseignantes commencent le plus souvent sous forme de petites blagues en salle de classe. Si l’enseignante se fait un tout petit peu prenable, on les lui rappellera dehors ; non sans lui proposer un pot dans un endroit chic de la place.
Dans le milieu éducatif camerounais, les jeunes filles particulièrement constituent pour leurs enseignants un terrain très fertile. En dehors de quelques rares relations consentantes, toutes ces histoires méritent d’être classées au rang des violences sexuelles sur mineures surtout que par peur de représailles, les victimes préfèrent à chaque fois garder le silence. Il est certes vrai qu’il n’est interdit nulle part à un(e) enseignant(e) de prendre pour épou(x)(se) son élève ; mais il nous semble que ce n’est pas de cela qu’il s’agit . Ainsi, les parents devraient à leur niveau sensibiliser leurs enfants sur les risques néfastes de ce genre de choses ; car il nous a été révélé que plus de 70°/° des rapports sexuels entre élèves et enseignants se font sans protection ! Donc prudence !