Malgré l’existence de près de 300 formations politiques, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (parti au pouvoir) demeure le seul parti à vocation nationale au Cameroun. Les autres partis n’étant en réalité que de petites associations ethniques et parfois familiales. Et, dans un tel contexte, on est tenté de se croire dans un système à parti unique. Car, ici, l’opposition est quasi-invisible. À titre d’exemple : sur les 100 sénateurs que compte le Cameroun, seul une dizaine appartient à l’opposition ; pareil à l’assemblée nationale où le RDPC du Président Paul Biya dispose de près de 150 députés sur les 180 que compte la chambre. Fort de cela, militer au sein du parti au pouvoir est devenu une garantie pour toute personne souhaitant un jour briguer un poste politique. Car dit-on ici, avec le RDPC on perd difficilement. Et, avec toutes ces garanties qu’offre le parti du flambeau, le plus dur là-bas est de se faire investir. Car une fois investi, l’on est presque sûr de se faire élire.
Jusqu’ici, le RDPC pour la désignation de ses candidats procédait par une simple consultation à la base appelée « primaires ». Mais, pour le double scrutin (municipal et législatif) du 30 septembre prochain, le parti au pouvoir a opté pour l’investiture. Ainsi, toutes les personnes désireuses de candidater à ces élections étaient priées de confectionner des listes consensuelles et de les soumettre à l’appréciation des commissions mises sur pied par le comité central.
Seulement, dans les faits, ce procédé fera beaucoup plus de mécontents que l’ancienne formule. C’est ainsi que certains perdants menaceraient de quitter le parti. Pire encore, d’autres iraient jusqu’à promettre une « anti-compagne » contre ce qui était jusque là leur parti politique. Toutes choses qui font dire à certains spécialistes que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais est au bord de l’implosion. Une situation que si elle survient pourraient bien aider le Cameroun à se doter enfin d’un véritable parti d’opposition. Car, ce ne serait jamais un tort de dire que le RDPC regorge presque à lui seul tous les talentueux politiciens du pays. Et, céder certains d’entre eux à l’opposition ne contribuerait qu’à la construction d’une opposition forte et efficace au Cameroun.
En réalité,les peuhls n’ont jamais aimé le RDPC,ils se sont plûtot servis de lui depuis près de 30ans pour créer un veritable parti anti-Béti.Ils ont commencé par preparer Marafa qui etait en fait leur fer de lance.Celui là mem qui avant son arrestation avait deja crée le parti regional du grand nord Cameroun,regorgeant toutes les figures politik du RDPC et de l’opposition.
Cette fois-ci c’est fini,le RDPC va tomber.L’Harmattan va tout balayer à son passage jusqu’au sud en s’associant à la Mousson
La preuve est donc visible que le RDPC demeure le seul parti qui rassemble tous les idéaux de paix, de liberté et de démocratie dont le peuple en a besoin et( c’est la raison pour laquelle le peuple dans ses ¾ est derrière Paul Biya et son parti.