Comme préalable à ce scrutin du 09 octobre 2011 au Cameroun, l’opposition avait exigé la mise sur pied d’un organe crédible, à même de servir aux camerounais un scrutin transparent et juste. Soutenu dans leur exigence par la communauté internationale, les autorités de Yaoundé se sont trouvées contraint de créer en lieu et place de la défunte ONEL, Elecam (Elections Cameroon), qui se voulait d’après eux plus sérieux. Aussi, l’administration a été écartée complètement du processus électoral. Ceci dit, le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation qui avait longtemps joué un rôle pour le moins partisan dans les processus électoraux au Cameroun, s’est vu écarté de l’affaire.
Cependant, la mise sur pied de Elecam ne sera pas facile ; dans la mesure où tous ses membres, nommés par le président de la république, se révéleront tous être des anciens cadres du parti pouvoir. C’est ainsi que le principal parti de l’opposition « SDF » du chairman Ni John Fru Ndi, doit refuser de collaborer avec cette institution qu’il trouve trop proche de l’actuel président camerounais. Même plusieurs institutions internationales vont eux – aussi remettre totalement en cause la crédibilité de cet organe. Pour tenter d’apaiser la situation, au cours d’une session extraordinaire de l’assemblée nationale du Cameroun, le président Paul Biya doit demander aux élus du peuple de porter le nombre de personnes au sein du conseil électoral de Elecam de 12 à 18. C’est alors que six nouvelles personnalités dont madame Pauline Biyong vont intégrer le conseil électoral de Election’s Cameroon. Avec ces avancées, l’on a cru que les camerounais pouvaient au moins pour une fois gouter eux – aussi à la saveur d’un scrutin transparent et crédible. Que non !
Car au regard des irrégularités notées à quelques heures des élections, difficile de le penser. En effet, plus de 60% des cartes d’électeurs restent stockés dans les points de distribution ! Sur le plan de la transparence, plusieurs personnes se sont retrouvées inscrites deux fois : donc avec deux cartes d’électeur. Plus loin, Elecam a chargé des militants du parti au pouvoir de partager des cartes d’électeurs ; et cette fois, c’est une distribution discriminatoire qui est mise en pratique. Elecam a enfin confirmé tout le mal qu’on pensait de lui en s’investissant activement dans la campagne électorale du président sortant. En effet, madame Pauline Biyong, pourtant membre du conseil électoral a gagné le marché du collage des affiches de monsieur Paul Biya. Après les vives dénonciations de la presse locale, Elecam s’est trouvé contraint d’exclure cette dernière de l’organe. Mais n’aurait – elle pas déjà tout ficeler ?
Qu’on ne trompe personne ; Elecam est passé carrément à côté de sa mission. Et, le scrutin que va connaître le Cameroun ce dimanche 09 octobre 2011, risquerait ne rien avoir de juste ou de transparent. Si la communauté internationale aimait le Cameroun, elle aurait demandé aux autorités de reporter cette élection, afin que de conditions plus crédibles soient mises sur pied, avant tout scrutin présidentiel.
pour ce scrutin presidentiel je souhaite que Mr BIYA gagne mais apres qu’il soit elu il cree un sena et devient le president et qu’il face un choix dans son gouvernement un homme capable d’etre chef d’Etat et ensuite que le Cameroun devienne un Etat federal je suis sur qu’apres tout ira pour le mieux
Pour un premier essai je crois que l’on ne peut pas dire qu’Elécam a échoué, tout début est difficile mais nous avons assisté à une bonne organisation sur le terrain et le travail est fait pour que la cour suprême proclame les résultats définitifs, on ne peut pas dire que tout était parfait car la perfection n’est pas de ce monde mais Elécam a rempli son contrat.