A combien de café êtes vous par jour ? 1 ? 3 ? 5 ? 10 ? Plus ?

Alors ne vous voilez plus la face, vous êtes dépendant et il ne nous reste plus qu’à assumer en silence.

Vous avez le choix de consommer ou pas. Seulement, la pression extérieure est très très forte. De l’appellation ‘café’ pour un simple bar, à l’invitation à la discussion ou à la pause exprimée par le jovial ‘J’te paie un café ?’ en passant par le passage obligé de chaque fin de repas, le café est, telle une bactérie ubiquitaire, omniprésent.

Vous n’en voulez pas ? Vous devenez bizarre, incompréhensible.

Vous déclinez l’invitation ? Vous voilà asocial.

Vous prenez un thé, un chocolat ? On s’inquiète pour vous : ‘Mais tu ne bois jamais de café ?’ Puis on se justifie devant vous : ‘Oui mais moi, je ne peux pas me réveiller sans mon bol de café, tu comprends, parce que…’ On s’en fout de votre dépendance ! Comprenez ça !

Mais la puissance du café dans les consciences est impressionnante et on ne peut qu’essayer de le remplacer par autre chose de moins subtil. Comme disait une personne âgée, rencontré aux hasards des ruelles (après une discussion forte intéressante sur le concept) :

‘Moi je ne bois plus de café. Je suis plus au thé maintenant.’

Mais que contient ce breuvage diabolique pour être si prisé ? (C’est une question rhétorique, la réponse est évidente !) Cette satanée caféine bien sûr ! Un excitant neuronal de la pire espèce. Et vous vous étonnez d’être nerveux, stressé, insomniaque même! Mais réveillez vous (et sans café si possible) ! Ce n’est pas parce que l’alcool tue plus rapidement, la cigarette plus subtilement quel le café est inoffensif !

Non mais bref, vous n’avez pas tort, une vie apaisée et tranquille n’est pas tellement enviable si ce n’est viable dans notre société actuelle. On pourrait devenir des légumes misanthropes endormis en permanence.

Comme quand on regarde la télé, en fait. Mais ça, c’est un autre débat !