A Genève le paraitre prime; la ville a créé le Quai 9, "espace d’accueil et d’injection".
A priori cela ne nous dit rien; un espace d’injection?
Qu’est ce que cela peut être?
Aussi surprenant que cela puisse être, on parle bien ici d’injection de drogues.
Genève, ou comment créer spécialement un lieu autorisant les drogués à prendre leur dose, histoire qu’on ne les voit pas faire cela dans la ville…
A première vue le lieu semble moderne et accueillant; mais n’y cherchez pas de policiers, il n’y en a jamais aux abords de cet entrepôt vert fluo.
Ils n’ont pas le droit de patrouiller dans ce coin là de la ville.
En effet, permettre aux toxicomanes de venir prendre leur dose dans un local prévu et les faire arrêter devant par des policiers pour "usages de stupéfiants" serait une aberration.
Point de ralliement de tous les toxicomanes de Genève, le Quai 9 a une clientèle nombreuse; il est ouvert 7 jours sur 7 et 7 heures par jour, et quand les portes s’ouvrent il y a déjà la queue à l’extérieur.
Ici on fournit tout le matériel nécessaire mais jamais la drogue; les dirigeants du centre estiment que le but n’est pas d’inciter les toxicomanes à se droguer, mais d’éviter les dégâts afférant à l’utilisation de vieilles seringues ou aux overdoses.
Soudain une sonnerie retentit; la fermeture du centre?
Non une overdose. Un des toxicomanes a prévenu le personnel présent qu’un de ses amis venait de faire une overdose; heureusement en quelques minutes les pompiers sont là.
Pour aller encore plus loin dans sa démarche, le centre a ouvert il y a peu une troisième salle; après celle pour le "sniff" et celle pour les injections, une salle d’inhalation a vu le jour.
Certains français traversent plusieurs fois par semaine la frontière pour se rendre au Quai 9; d’ailleurs l’un d’entre eux s’étonne devant caméras (Enquête exclusive, M6), que la France n’offre toujours pas ce service.
Le déficit de la sécurité sociale atteignant 20 milliards d’euros en 2009, il est effectivement légitime de se demander pourquoi des centres permettant de se droguer plus facilement tout en impliquant un coût exorbitant n’existent pas…
J’ai vu l’émission et l’enquête bien ficelée qui dénonce l’augmentation régulière et inquiétante des toxicomanes dans la ville de Genève. Aider les toxicomanes à se détruire dans de « bonnes conditions », c’est très particulier…
Il m’arrive très rarement d’être choquée, mais cette émission et ce que j’ai lu par la suite sur ce centre m’a effectivement très surprise!
L’existence d’un pareil centre doit être encouragé officiellement, de façon à permettre à la communauté européenne d’en profiter pour mettre fin au trafic des drogues non contrôlés et de les substituer progressivement par des drogues naturelles tel que le cannabis .
Bien entendu ce dernier doit être règlementé à des fin médicaux et cultivé avec des agréments d’état afin de mettre fin aussi à toute confusion ou irrégularité dans les pays producteurs.
Le problème c’est que le centre situé à Genève à généré une augmentation de la population toxicomanes dans cette ville!!!!!!!!Se rendre complice de la destruction des autres sous prétexte qu’elle est faite dans de « bonnes conditions », ça laisse perplexe. Il faudrait plutôt traiter le problème de la dépendance au lieu de chercher des substituts dit « naturels ». Nous sommes le pays le plus gros consommateur d’anxiolytiques du monde et nous avons la palme en matière de suicide…Les français sont dépendants de substances diverses et le rôle de la société est de les apprendre à s’affranchir, non pas à leur trouver des substituts qui les maintiennent dans leur dépendance!
Il me semble Oucine que le problème ne se rêglera pas par ce biais; on ne parle dans ce centre en aucun cas de cannabis, mais d’héroïne et autres drogues dures.
Le fait que ce centre existe n’arrête pas quelque trafic que ce soit, il permet juste aux toxicomanes de faire des overdoses en centre au lieu d’en faire seul chez eux;
Tout à fait d’accord Isabelle mais que croyez vous, notre vie n’est elle pas perplexe!?
La vie infernale que nous menons dans ces grands centres urbains dépourvus de chaleur humaine et de justice sociale influe largement sur l’état d’esprit de notre jeune génération au point du désespoir ce qui explique le fait de s’adonner à la drogue.
Ces jeunes nés dans ce monde dénaturé sont choqués et courent se réfugier dans l’irréel.
Je n’ai indiqué le cannabis que pour un traitement provisoire du mal de la toxicomanie.On se drogue à l’héroïne à l’opium …etc alors pourquoi ne pas tolérer le cannabis et interdire les autres en attendant de trouver une solution à ce problème très épineux .
La jeunesse européenne est vraiment menacée.
Les responsables de la com. euro semblent indiffèrent mais Cette jeunesse ne doit pas se sous estimer et se laisser aller vers l’irréparable soit vers le suicide. Nos jeunes sont assez intelligents pour se débarrasser de cette sale habitude.
Il suffit qu’ils prennent conscience que toutes les drogues sont très dangereux pour leur santé et qu’il n’ont droit de malmener leur corps quel que soit la raison.