Dernièrement, une pétition s’est mise à circuler sur internet s’adressant à la population Québécoise. Celle-ci demande la démission de notre premier ministre au provincial, Mr. Jean Charest. À l’heure où j’écris cet article  (23 novembre 2010 à 20h46), elle a maintenant 231 403 signataires, et le nombre augmente à toutes les minutes. Le plus drôle dans l’histoire, c’est que cette demande ne circule seulement que depuis lundi passé. C’est devenu la pétition la plus signée de l’histoire du Québec. 

Que signifie un aussi soudain mouvement de protestation? Peut-être que nous, Québécois, en avons assez des magouilles qui se passent au gouvernement. Pourquoi Charest insiste-il tellement pour qu’il n’y ait pas d’enquête publique sur le dossier de la construction et du financement des partis politiques? Pourquoi refuse-t-il qu’il y ait un moratoire sur les gaz de schiste, qui est pourtant un enjeu très important si nous voulons éviter un dérappage nocif pour notre planète. La plupart commencent à se demander ce qu’il peut bien cacher pour s’opposer aussi fortement à ces mesures que nous demandons.

Avons-nous oublié que le gouvernement est élu PAR le PEUPLE, POUR le PEUPLE? On dirait que, de plus en plus, nos politiciens servent leurs propres intérêts plutôt que ceux du peuple qui a fait en sorte qu’ils siègent à l’Assemblée Nationale.

Mais sont-ils vraiment élus par le peuple? Nous sommes en train tranquillement de nous réveiller sur le financement des partis politiques. Que se passe-t-il exactement? Notre façon de fonctionner est simple: chaque citoyen a une limite de 5000$ qu’il peut donner au parti de son choix. Le problème est que si une entreprise sait que le PLQ a plus de chances de lui rapporter de l’argent en étant au pouvoir que le PQ, il peut donner 5000$ au nombre d’employés qu’il veut, qui vont le donner en leur nom personnel, et gagner les élections en ayant contribué de loin à la victoire de son parti fétiche. Dans un article que j’ai lu pour le besoin de la cause, j’ai retenu cette citation. «L’ex-ministre Marc Bellemare a toutefois affirmé, au cours des derniers jours, que le PLQ ne se finance pas uniquement de manière légale, puisqu’il utiliserait aussi des enveloppes bourrées d’argent comptant.» ( source:http://www.ledevoir.com/politique/quebec/286972/financement-des-partis-politiques-le-pouvoir-attire-plus-les-contributeurs-du-plq-que-ceux-du-pq).

Cette pétition dont j’ai parlé au début de cet article n’a pas vu le jour pour rien. Nous voulons savoir comment ceux qui nous gouvernent ont fait pour atteindre leur objectif. Nous voulons que notre gouvernement travaille pour nous, pas pour l’argent et la gloire. Il est temps qu’il y ait du changement, que des lois strictes soient instaurées pour le financement des partis politiques pour éviter la corruption. Qui sait ce qui pourrait arriver si les Québécois décidaient de reprendre le fil de la politique au lieu d’écouter des téléréalités… peut-être reprendrions-nous le contrôle de notre province?