Participer à C4N est une vraie leçon de vie et d’humilité!

 

La leçon commence dés l’envoi du papier. On ne sait qui se cache derrière les modérateurs du site, on les imagine ressemblant aux instituteurs de notre enfance et on attend avec impatience la distribution des copies corrigées.

On attend patiemment, rien ne vient…

On retourne sur l’article non publié et quelques mots sibyllins expliquent la non parution.

Alors on reprend le clavier, on recommence, on développe, on précise, on argumente.

Ouf ! Ça y est, nous voila à la une…

Mais bien souvent quelques heures seulement. La loi d’airain qui sévit sur le site veut qu’un article de la même rubrique nouvellement arrivé  chasse le plus ancien. L’orgueil en prend un coup, nous qui nous pensions orignaux !

Imaginons que l’article caracole à la une, les visites nombreuses ,ou pas, vont procéder à notre éducation C4niènne ! Les étoiles distribuées ou retirées dans l’anonymat le plus complet vont dresser notre ego à des proportions plus humbles !

Le plus dur reste encore à vivre avec les commentaires qui accompagnent ou pas les visites.

On attend certains reporters prestigieux qui ne viennent jamais. Le thème choisi ou la manière de le traiter ne correspondant pas à leur univers. Ou tout simplement ils n’ont pas de temps à perdre. Certains, rencontrés sous d’autres articles ont une dent envers vous et leur silence vaut valeur de mépris !

En revanche, peu à peu un noyau se forme, une solidarité qui va jouer et soutenir réciproquement chaque personne ayant pris le temps de commenter l’autre. Comme une famille ou chacun répond à l’autre dans un dialogue sans cesse renouvelé.

C’est ainsi que des amitiés virtuelles naissent, amitiés qui ne sont pas à l’abri de malentendu, car la langue écrite peut elle aussi générer ce genre de souci. Même si elle demande plus de réflexions que la langue orale, elle n’est pas à l’abri de troubles de la compréhension en raison des différents sens qu’un mot possède et de l’utilisation de tous ces sens que chacun d’entre nous fait.

Au bout du parcours c’est une belle leçon de vie que l’utilisation de C4N nous a offerte !