LES FAITS : « Il n’y aura pas de place pour la burqa », déclaration du « Petit Nicolas », jeudi de cette semaine. Pour une fois, et pour ceux qui lisent mes articles politiques c’est rare, je suis d’accord avec cette déclaration, mais…

OPINION …mais il va falloir faire passer cela dans les actes, donc faire passer une loi ou un décret minimum. Car aura-t-il le courage notre président, habitué à de multiples déclarations de fanfaron, de va-t’en guerre, bref d’avocat, qu’il est par sa formation première. Car effectivement, j’ai eu l’occasion d’être confronté à la burqa, dans ma vie quotidienne, et pas simplement au travers des médias qui exposent le sujet régulièrement. En accompagnant un de mes enfants à l’école de mon quartier ou je vivais il y a peu, sur Nantes, un beau matin, au détour de la rue, à 8 h du matin, je me retrouve nez à nez avec une femme… en burqa total, je veux dire vraiment le burqa dans toute sa misère. Bref une Dark Vador, qui m’a fait peur, je le reconnais, mais surtout à mon fils de 8 ans. Nous enseignons tous à nos enfants l’ouverture, regarder dans les yeux la personne avec qui on parle, ne pas afficher sa croyance ostensiblement, mais plutôt la pratiquer, et aussi respecter les traditions du pays en l’occurrence la république laïque française,  ou bien celles du pays de nos vacances.

Pour toutes ces raisons, ceci n’est pas tolérable, acceptable, que diriez vous, si au Maroc par ex, en vacance vous pénétriez dans une mosquée avec vos chaussures ? Vous seriez de suite rappelé à l’ordre de façon fort autoritaire.

Et bien, je dis Monsieur Sarkozy, bonne décision, mais attention, n’ayez pas peur de heurter la communauté musulmane, extrémiste, car si vous souhaitez vraiment appliquer cela, il faut installer cette décision dans les faits, donc faire voter une loi ou un décret.

On verra cela dans les jours ou mois qui suivent votre déclaration si vous avez le courage de votre déclaration de ce jeudi 12 novembre 2009.