Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, a fait le déplacement hier après-midi. Il est venu rendre hommage à l’adjudant Philippe Dauchy, le gendarme décédé mardi, fauché par un chauffard.

Au peloton autoroutier d’Auxerre, il a rencontré sa compagne et ses collègues, l’occasion de rappeler que l’automobiliste n’avait plus son permis de conduire.

    « J’ai demandé à ce que l’on réfléchisse très rapidement aux modalités concrètes de confiscation des véhicules dès lors que l’on est sous le coup d’une suspension de permis, ou dès lors qu’il y a un défaut de police d’assurance qui peut entraîner la suspension du permis », avait-il annoncé lors de sa venue.

Le jeune conducteur, âgé de 21 ans, avait en effet obtenu son permis il y a deux ans mais n’avait plus de point depuis janvier dernier.

Le drame s’est noué mardi vers 16h30, lors d’un banal contrôle routier sur la nationale 151, près d’Auxerre dans l’Yonne. Un automobiliste est flashé à 140 km/h au lieu des 90 autorisés. Il refuse d’obtempérer et accélère, il heurte l’adjudant P. Dauchy qui se trouvait sur la chaussée.

La victime était âgée de 55 ans. L’adjudant P. Dauchy était à seulement quelques mois de la retraite…

Le conducteur quant à lui est toujours en garde à vue, une information judiciaire pour homicide involontaire devrait être ouverte par le parquet.