Il s’agit de la décision prononcée par le tribunal correctionnel de Casablanca pour Mustapha Hormat Allah.

 

Cette peine est infligée à ce journaliste marocain de l’hebdomadaire indépendant Al Watan Al An, à cause de la publication de documents confidentiels concernant la lutte antiterroriste. De plus, il doit payer une amende de 90 euros.

Quant à Abderrahim Ariri, le directeur du journal, il est condamné à six mois de prison avec sursis et doit également s’acquitter d’une amende de 90 euros.

Des militaires marocains, poursuivis pour avoir communiqué des documents à ces deux journalistes ont été sanctionnés par des peines d’emprisonnement ferme pouvant s’élever jusque cinq ans.

Depuis 2003, au Maroc, aucun journaliste n’avait été condamné à une peine de prison ferme.