Dominateurs pendant plus d’une heure, les Girondins ont commis deux erreurs défensives qui leur ont coûté cher samedi à Dijon (2-0).
Auteur d’une belle prestation face au leader du championnat il y a deux semaines qui venait confirmer la victoire acquise à Ajaccio, les Girondins ont rechuté et anéanti la petite lueur d’espoir qui venait de naître. Ils ont été surpris par deux éclairs Dijonais, espacés de cinq minutes, réveillant les spectateurs qui jusqu’ici n’avaient pas été gâtés par le match que livraient leurs joueurs. Bien aidés par un Ciani entré en cours de jeu et qui n’est jamais entré dans le match, les hommes de Philippe Carteron pouvaient laisser exprimer leur joie. Une joie à la hauteur de la pression qu’ils subissent lors de chaque rencontre.
Pourtant, les Bordelais ont dominé outrageusement les débats pendant près d’une heure. Surfant sur une vague de confiance, ils enchainaient les bons mouvements et se créèrent alors de multiples occasions par Maurice-Belay, Gouffran par deux fois et Diabaté par deux fois dont une tentative qui échoua sur la transversale. Mais à la mi-temps, le score restait nul et vierge. Et le football a souvent démontré que dominer n’est pas gagner et que gâcher des cartouches se retournait souvent contre nous. L’entrée en jeu de Ciani, paniqué ballon au pied et à la rue dans les duels, n’a fait que précipiter l’échéance d’une défaite presque prévue au vu des événements.
Dijon s’éloigne de la zone dangereuse, au moins temporairement. Bordeaux s’en rapproche et risque d’y rester un bon bout de temps si ses erreurs défensives et son inefficacité offensive ne sont pas réglées.