2009 est terminée, 2010 est née.

Les célébrations du Nouvel-an dans le monde

Les célébrations du Nouvel An autour du monde
LEMONDE.FR | 31.12.09

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Nous aurons fait le tour du soleil sur notre orbite elliptique entre le 03 et 04 janvier 2010. Nous seront à la périhélie sur l’axe longitudinal de l’ellipse à la plus petite distance du soleil de 1,47098074×1011m, le soleil étant l’un des foyers de l’ellipse. Nous avons parcouru autour de soleil 9,24375700×1011 m, soit 9243, 757 ×108 km à une vitesse périphérique moyenne de 29291 m/s, soit 292,91 km/s. Nous avons mis pour cette révolution de la terre autour du soleil un temps de 365,25696 jours sidéraux. Un jour sidéral est de 23 heures 56 mn soit 86160 s, et pour cette rotation de 31,470539×106 s, c’est aussi cela le nouvel an.

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Référence, ici

Les équinoxes, elles représentent les deux moments de l’année ou le jour et la nuit ont la même durée, ce sont les 20 ou 21 mars et les 22 ou 23 septembre. Les solstices sont les deux moments de l’année ou le jour et la nuit ont des durées extrêmes, ce sont 21 ou 22 juin et 21 ou 22 décembre. Le 21 ou 22 décembre sont donc les jours les plus courts et c’est à partir d’eux que l’on voit les jours s’allonger vers les plus longs de juin, ou nous commençons à entrevoir le bout du tunnel hivernal.

Pour Sarkozy l’année s’est mal terminée, l’annulation de la taxe carbone par le Conseil Constitutionnel est une bonne chose pour une fois le Conseil fait remarquer l’injustice de la politique de Sarkozy. Cette loi faisait porter sur les particuliers tout le poids de cette taxe alors que les gros pollueurs représentant plus de 93 % d’émissions de gaz à effet de serre en étaient plus ou moins exonérés. En outre, il faut souligner que nous polluons que pour 5 % la planète alors qu’Américains et Chinois produisent plus de 45 % de gaz à effet de serre. Le coup politique de Nicolas Sarkozy à donc fait pschitt, lui qui se voulait écologiste alors qu’il ne l’a jamais franchement été. Mais il n’est pas le seul à avoir reçu ce boomerang de la taxe carbone, notre ancien socialiste Michel Rocard qui avait présidé en juin juillet la commission sur la taxe carbone, est revenu sur terre. Pour lui, la victime c’est la planète, c’est le risque que l’on ne combatte pas assez vite le changement climatique a poursuivit Michel Rocard. Il en veut au Conseil Constitutionnel qui vient de prendre quand même le risque d’arrêter tout si l’on s’arrête la dessus, il y aura crime de non assistance à planète en danger a-t-il déclaré a L’AFP.

Les cadeaux faits aux entreprises en milliards d’euros ont toujours été sans retour pour la grande majorité des salariés, et s’ils ont eu des retombées ce ne sont que par des revendications salariales, jamais par la seule volonté du grand patronat. Le grand patronat à été l’artisan de la lutte des classes, c’est lui et lui seul qui en est la cause. S’il est normal qu’une entreprise gagne de l’argent, il est tout aussi normal que ses salariés reçoivent une juste récompense de leur travail, dans ces grands groupes industriels ce n’est jamais le cas, ou le profit sous toutes ses formes est la règle. Il ne faut donc rien espérer en retour de ces cadeaux pour les salariés.

Si des réformes étaient souhaitables celles faites par le président Sarkozy sont un désastre pour notre économie, notre dette est montée à un sommet de 1457 milliards d’euros, 29,4 milliards en plus au mois de décembre ce qui porte notre endettement à 75,8 % du PIB.

Outre la dette de l’État, la dette publique au sens du traité de Maastricht prend en compte celle des administrations de sécurité sociale, 47,6 milliards, des administrations publiques locales, 141,6 milliards, et des organismes divers d’administrations centrales, Odac, 109,4 milliards. La dette des administrations de sécurité sociale a augmenté de 5,9 milliards d’euros et celle des administrations publiques de 0,5 milliard, «un mouvement comparable à ceux observés lors des troisièmes trimestres des années précédentes», précise l’Insee.

Dans la loi de finances 2010, le gouvernement prévoit que la dette publique passe de 67,4% du PIB en 2008 à 77,1% en 2009, 84,0% en 2010, 88% en 2011, 90% en 2012 et 91% en 2013. Le seul déficit public, lui, devrait représenter 116 milliards d’euros en 2009 ou 8,2% du PIB. Jamais les Français dans leur majorité ne retrouveront les conditions d’avant cette période et beaucoup resteront dans une précarité honteuse et des chômeurs y resteront en grande majorité et se retrouveront SDF à la fin de leurs allocations.

A cette situation, il importe de savoir qu’à partir du 01/01/2010, 178 Tribunaux d’Instance vont fermer, c’est la réforme de la carte judiciaire lancée en 2007 de Rachida Dati tant décriée par les avocats et les magistrats. Elle vise a supprimer à terme 341 juridictions. Ces tribunaux traitent des petits litiges civils de la vie quotidienne, portant sur des sommes égales ou inférieures à 10 000 €, surendettement, conflit entre propriétaires et locataires, travaux mal exécutés, tutelles, etc… Nous avions une justice qui était bien malade pour le pauvre justiciable, encombrée, chère, parfois incompréhensible, des délais d’attente pour une première audience hors du raisonnables quand aux comptes rendus des greffes submergés et manquant de moyens c’est plusieurs mois pour la décision du jugement. Notre justice a toujours été le parent pauvre de la république de sorte qu’elle est peu consultée, ce qui permet des fraudes, des abus, des injustices, mal faite elle contribue, bien souvent, par cet état, à des abus, sachant que le justiciable aura des difficultés à faire valoir son droit. Ce n’est pas cette réforme qui va améliorer les choses.

Quand à la justice de proximité capable de traiter des litiges jusqu’à 4.000 € sa saisine est faite au greffe du Tribunal d’Instance dont elle dépend, rien n’est précisé, et si les tribunaux d’instance ferment, comment saisir cette justice du pauvre ?     

Cette mauvaise nouvelle est malheureusement est suivie d’une autre, les augmentations rituelles de début d’année.

Ce qui change, les échos.fr :

Le SMIC, le RSA, l’ASS, les pensions de réversion des plus modestes mais aussi le forfait hospitalier ou le prix des TGV et des taxis augmentent demain. En revanche, les allocations familiales sont gelées.

En 2010 et les années suivantes, la revalorisation automatique du SMIC aura lieu tous les 1er janvier. Demain, l’augmentation sera d’autant plus modérée que la précédente a eu lieu le 1er juillet en application de l’ancien système. En outre, cette fois-ci encore, le gouvernement a décidé de ne pas donner de coup de pouce, s’en tenant au minimum légal qui est de 0,5 %. Le salaire minimum va donc être porté à 8,86 euros l’heure, soit 1.343,77 euros mensuels brut, quelque 1.056 euros net, pour 35 heures hebdomadaires.

Minima sociaux :

Le revenu de solidarité active, RSA, va être revalorisé de 1,2 %, soit 460,09 euros mensuels pour une personne seule et sans enfant. L’allocation de solidarité spécifique, ASS, augmentera aussi de 1,2 %. Cette prestation versée aux chômeurs ayant épuisé leurs droits à assurance-chômage sous condition de ressources, qui se monte actuellement à 14,96 euros par jour, n’en sera pas moins au cœur du débat qui s’annonce entre l’État et les partenaires sociaux sur la protection des demandeurs d’emploi arrivés en fin de droit, qui vont se multiplier sous l’effet de la crise en 2010.

Allocations familiales :

Il n’y aura pas, cette fois-ci, de revalorisation des allocations familiales, ni de la prestation d’accueil du jeune enfant, ni du complément familial. La précédente hausse, de 3 % au 1er janvier 2009, s’était appuyée sur une prévision d’inflation beaucoup plus faible que ce qui a été constaté, si bien que pour rectifier le tir, il aurait même fallu baisser ces prestations, ce qui était politiquement inenvisageable.

Retraites :

Les retraités à revenus modestes, 800 euros au plus par mois, qui touchent une pension de réversion vont voir cette dernière revalorisée de 11,1 %. La mesure devrait bénéficier à environ 600.000 veuves et veufs. Par ailleurs, les pères d’enfants nés à compter de 2010 pourront bénéficier en partie de la majoration de durée d’assurance, MDA, de deux ans par enfant attribuée jusqu’à présent aux seules mères de familles salariées du privé. Les retraites seront, elles, comme chaque année, revalorisées le 1er avril. Si l’inflation est inférieure à 0,4 % en moyenne annuelle en 2009, ce qui est probable, mais ne sera confirmé qu’en mars, leur hausse sera inférieure à 1 %. Enfin, la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein passe à 162 trimestres.

Accidents du travail :

Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale à la suite d’un accident du travail seront désormais soumises, à hauteur de 50 %, à l’impôt sur le revenu.

Transports :

Les tarifs des TGV vont augmenter de 1,9 % en moyenne tandis le prix de la course en taxi va progresser de 1,2 %.

Santé :

Le forfait hospitalier journalier va passer de 16 à 18 euros. La précédente augmentation remonte à 2007. C’était la dernière étape d’une augmentation de trois euros en trois ans décidée dans le cadre de la réforme de l’assurance-maladie en 2004.

Prélèvements sociaux :

Le forfait social instauré l’an dernier, taxe sur l’intéressement, la participation ou l’épargne salariale sera doublée, à 4 %, tout comme les prélèvements sociaux sur les retraites chapeaux. Les plus-values mobilières seront soumises aux cotisations sociales dès le premier euro et l’exonération de prélèvements sociaux, dont bénéficiaient jusqu’à présent certains contrats d’assurance-vie en cas de décès du bénéficiaire, sera remise en cause.

Politique de l’emploi :

L’accord syndicats-patronat visant à améliorer l’indemnisation du chômage partiel en intégrant les primes dans le calcul et en prenant en compte toutes les périodes de chômage partiel pour le calcul des congés payés entre en vigueur demain, tout comme le contrat unique d’insertion, CUI, qui va harmoniser et assouplir les actuels contrats aidés par l’État, à destination des personnes exclues du marché de l’emploi.

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Quand à la racaille, elle n’est pas encore nettoyée au Karcher, à la Saint-Sylvestre, pauvre Saint, 1137 voitures auraient été brulées en France d’après les chiffres du ministère de l’intérieur, l’année dernière le bilan s’établissait à 1147. Chiffres minimalisés d’après certains ce qui paraît évident mais sans plus. Il y aurait eu 549 interpellations dont 481 gardes à vue, 16 gendarmes et policiers auraient été blessés. 

2010 Vœux de M. le Président de la République

Jeudi 31 décembre 2009

Françaises, Français, mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève a été difficile pour tous. Aucun continent, aucun pays, aucun secteur n’a été épargné. La crise économique a imposé de nouvelles peines, de nouvelles souffrances, en France comme ailleurs. Je pense en particulier à ceux qui ont perdu leur emploi. Cependant notre pays a été moins éprouvé que beaucoup d’autres. Nous le devons à notre modèle social qui a amorti le choc, aux mesures énergiques qui ont été prises pour soutenir l’activité et surtout pour que personne ne reste sur le bord du chemin.

Mais c’est à chacun d’entre vous que revient le plus grand mérite. Je veux rendre hommage ce soir au sang-froid et au courage des Français face à la crise. Je veux rendre un hommage particulier aux partenaires sociaux qui ont fait preuve d’un grand sens des responsabilités, aux associations qui ont secouru ceux qui en avaient le plus besoin, aux chefs d’entreprises, ils sont nombreux, qui se sont efforcés de sauver des emplois.

Ensemble nous avons évité le pire. Mais nous avons aussi préparé l’avenir. Au moment où tout laisse à penser que la croissance va revenir, nous voyons qu’au cours de cette année, au milieu des difficultés de toutes sortes, un monde nouveau a commencé à se construire.

Une nouvelle organisation mondiale se dessine à travers le G20. Des problèmes qui soulevaient depuis bien longtemps une grande émotion et qui paraissaient insolubles, comme les bonus extravagants ou les paradis fiscaux, sont en voie d’être résolus. Il n’est pas jusqu’au sommet de Copenhague qui n’ait ouvert une porte sur l’avenir en parvenant à faire prendre par tous les Etats des engagements chiffrés de lutte contre le réchauffement climatique et en posant le principe d’un financement pour les pays pauvres qui sera assuré par la taxation de la spéculation financière. L’Europe s’est enfin dotée des institutions qui vont lui permettre d’agir et la France a continué à se transformer. Elle arrive au terme de cette année avec une fiscalité plus favorable au travail et à l’investissement grâce à la réforme de la taxe professionnelle, un lycée qui prépare mieux à l’enseignement supérieur, des universités enfin autonomes, un service minimum dans les transports publics qui fonctionne, le RSA qui encourage la reprise d’activité pour nos compatriotes les plus démunis, une formation professionnelle davantage tournée vers les jeunes et vers ceux qui cherchent un emploi, un système hospitalier, une carte judiciaire, une organisation de notre Défense qui sont mieux adaptés aux besoins de notre époque, un fonds souverain à la française qui se tient désormais aux côtés de nos entreprises pour les aider à se développer et pour les protéger.

Grâce à un plan d’investissement sans précédent nous allons pouvoir accomplir la révolution numérique, donner à tous l’accès au haut débit, numériser nos livres pour que notre langue, notre culture puissent continuer à rayonner, mais aussi créer 20 000 places d’internats d’excellence pour rétablir une réelle égalité des chances, et doter notre enseignement supérieur et notre recherche de moyens considérables pour réussir le pari de l’intelligence.

Grâce à la loi Hadopi qui sera mise en œuvre en 2010, nos créateurs et nos artistes vont être protégés.
Grâce au Grenelle de l’Environnement nous allons pouvoir relever le défi de la protection de notre environnement. C’est un domaine où il est bien difficile de faire évoluer les mentalités et les comportements. Mais je ne suis pas un homme qui renonce à la première difficulté, et la fiscalité écologique qui permet de taxer la pollution et d’exonérer le travail est un enjeu majeur. Dès le 20 janvier, le gouvernement présentera un nouveau dispositif afin que les consommateurs soient incités à consommer mieux et les producteurs à produire propre.

Beaucoup de réformes ont été accomplies. Je sais qu’elles ont bouleversé des habitudes et qu’avant de produire leurs effets elles ont pu provoquer des inquiétudes. Mais qui peut croire que dans ce monde qui bouge l’immobilisme soit une alternative ? Il nous reste encore bien du travail. Je le conduirai avec le Premier Ministre et le Gouvernement dans le dialogue et avec un esprit de justice. En 2010, il va nous falloir : faire reculer le chômage et l’exclusion, réduire nos dépenses courantes pour nous permettre d’accroître nos dépenses d’avenir, simplifier notre organisation territoriale trop lourde, trop compliquée, trop onéreuse, consolider notre système de retraites dont j’ai le devoir d’assurer la pérennité financière, relever le défi de la dépendance qui sera dans les décennies à venir l’un des problèmes les plus douloureux auxquels nos familles seront confrontées. En 2010, nous réformerons notre Justice pour qu’elle protège davantage les libertés et qu’elle soit plus attentive aux victimes.

Mes chers compatriotes, même si les épreuves ne sont pas terminées, 2010 sera une année de renouveau. Les efforts que nous faisons depuis deux ans et demi vont porter leurs fruits.
Dans ce moment si crucial nous devons rester unis comme nous avons su l’être au plus fort de la crise. C’est cette unité qui nous a permis de prendre l’initiative d’entraîner les autres. Les idées que la France défend vont pouvoir s’imposer dans la recherche d’un nouvel ordre mondial : plus d’équilibre, plus de régulation, davantage de justice et de paix. Ces idées nous imposent un devoir d’exemplarité.
Respectons-nous les uns les autres, faisons l’effort de nous comprendre, évitons les mots et les attitudes qui blessent. Soyons capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir.

Une France rassemblée, ayant confiance en elle, regardant l’avenir comme la promesse d’un accomplissement, voilà le vœu que je forme pour notre pays.
A chacun d’entre vous, mes chers compatriotes, j’adresse tous mes vœux de bonheur pour l’année qui vient, avec une pensée particulière pour nos soldats, séparés de leur famille, qui risquent leur vie pour défendre nos valeurs et garantir notre sécurité. A nos compatriotes d’outre-mer je veux dire ma détermination à ce que la République tienne à leur égard cette promesse d’égalité et de dignité qu’elle n’a pas suffisamment tenue par le passé.
Et aux plus vulnérables d’entre nous, à ceux que l’âge a affaiblis, à ceux que les accidents de la vie ont durement éprouvés, je veux dire ce soir qu’ils ne seront pas abandonnés. Face à l’isolement, face à la solitude, si répandus dans nos sociétés modernes, je souhaite que 2010 soit l’année où nous redonnerons un sens au beau mot de fraternité qui est inscrit dans notre devise républicaine.

Mes chers compatriotes, Vive la République et vive la France.

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A mes lecteurs que cette nouvelle année vous donne la santé le bonheur et la prospérité.