« On m’aurait menti? »…..Les parents seraient-ils devenus des tortionnaires et furieux adeptes du « manger sain »? Contraignons nous nos enfants à un régime alimentaire strict de part notre éducation au détriment de son bien être corporel?


enfants.jpgTout un chacun, connait désormais les légendaires publicités « Manger 5 Fruits et Légumes par jour », ou encore « Manger sain, bouger sain », etc …. toutes ces répliques publicitaires désormais bien installées dans l’esprit de nos cuisinières sont elles vraiment en adéquation avec les besoins alimentaires de nos enfants?

 

Selon l’un des plus imminent spécialiste alimentaire, à savoir Patrick Tounian, les parents feraient du zèle par crainte de voir leur enfants prendre de l’embonpoint et cela au détriment des besoins élémentaires de leur progéniture.

Pour la plupart des parents, le régime alimentaire de base d’un enfant et surtout vitale d’un enfant, passe par les petits pots fait « maison », les légumes, les fruits, la viande, les laitages, etc …et bien sûr quasiment jamais de chocolat, et encore moins voir jamais de bonbons ou de Fast Food. Et pourtant !!

enfants1.jpgSi l’on suit les injonctions des divers corps médicaux liés à l’enfance, les aliments trop caloriques, les sucreries et autres plats de restauration rapide (Fast Food, pizza, etc..) sont fortement déconseillés aux publics les plus jeunes. Ces jeunes adeptes du culinaire ne seraient pas préparés à ingurgiter autant de gras et de sucre et surtout risqueraient à terme d’être d’excellents sujet pour l’obésité.

 

Pourtant, il est bon de savoir que les enfants et plus particulièrement leur organisme sont tout à fait préparer à partir à l’aventure de la gastronomie et cela de quelque manière que ce soit.

En effet, certes, l’apport en fruits et légumes est plus que important pour nos enfants et il serait préjudiciable de les en priver, pour autant, cela ne sert à rien de transformer nos bambins en petits lapins, sourires.. Il est recommandé pour un adulte de manger 400 grammes de végétaux par jour, mais cela ne garantie pas pour autant une alimentation saine, cela signifie simplement que l’on réduit le risque de maladies cardiovasculaires ou neurodégénératives. Sans compter que ce genre d’étude est valable non seulement pour la quantité mais aussi pour la qualité médicale que pour les adultes, tout cela n’ayant jamais été testé pour des enfants..

 

enfants5.jpgToujours selon notre spécialiste, le Fast Food et la Pizza par exemple seraient essentiels au développement de nos enfants. En effet, celui ci préconiserait même la proposition alimentaire déconseillée par beaucoup, à nos enfants, indiquant que ceux ci avaient la faculté alimentaire de réguler leur apport en gras et en sucre, contrairement aux adultes qui eux cependant n’auraient pas la même disposition. Les enfants seraient donc capable d’adapter leur appétit à leur besoin calorique et ne risqueraient en rien l’obésité infantile comme cela est pourtant souvent craint par les parents.

Des enfants « gestionnaires » de leur propre appétit et de leur propre besoin, et cela malgré la volonté de leur aïeuls de rentrer dans le jeu de l’alimentation politiquement correcte. Une vraie révolution en soit.

 

enfants3.jpgTout comme les Fast Food et la Pizza, les Bonbons auraient un réel intérêt dans le développement juvénile. « Oui » les bonbons sont salvateurs pour la santé non seulement physique que mentale. Ceux ci, permettraient notamment dans la tranche d’âge 4-6 ans, d’atténuer la « néophobie alimentaire », à savoir le refus de certains aliments proposés par les parents sans raisons apparentes. A cet âge les enfants sont souvent attirés par les bonbons très éloignés de toute similitude alimentaire et s’entichent de bonbons multicolores, ou aux formes les plus farfelues. Une vraie manne psychologique donc, essentielle au développement de l’enfant et permettant à celui ci d’apprécier d’avantage plus tard les aliments proposés par leur parents. Une sorte de blocage psychologique que l’on retrouve par ailleurs à l’adolescence lors du refus par « l’ado » de se joindre au repas familiale. Dans ce genre de situation, le conflit ouvert n’est pas la meilleure solution, car pour qu’un repas soit vraiment apprécié, et ne soit surtout pas un lieu de conflit, il faut que tous les protagonistes soient « volontaires » à s’y joindre.

 

En conclusion, il ne faut pas oublier que les enfants sont des "gourmets" en herbe et que le régime que l’on veut leur imposer n’est pas forcément le plus adapté à leur équilibre générale. N’oublions pas non plus, que manger est et surtout doit rester un plaisir et que l’alimentation ne doit pas être "thérapeutique" pour les parents, mais qu’elle doit résulter d’un réel besoin pour l’enfant car l’obésité n’arrive pas suite à une grande ingurgitation de nourriture mais qu’elle est préexistante génétiquement. Ne faisons pas de nos enfants des "laboratoires ambulants" mais plutôt des connaisseurs culinaires et ne vous inquiétez pas si vos enfants préfèrent les pâtes à tous les repas plutôt que les haricots verts, tout cela est normal et bien normal.