Suite aux « mensonges incohérents » des FARC au sujet d’Emmanuel, fils de Clara Rojas, Bogota les a appelé à libérer tout leurs otages et ce sans condition. Alors que depuis l’échec de l’opération Emmanuel les Farc et le gouvernement colombien ne cessaient de se rejeter la faute l’un l’autre, les Farc semblent aujourd’hui reconnaître à demi-mot ses torts dans cette fâcheuse histoire. Les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie ont reconnu samedi que le petit Emmanuel n’état plus en leur possession, mais ont accusé Bogota d’avoir enlevé l’enfant afin de faire échouer l’opération de libération des otages.
"Elles reconnaissent qu'elles ont menti, mais maintenant, le ravisseur serait le gouvernement ?", a ironisé Luis Carlos Retrepo, haut commissaire colombien à la paix. "Les Farc sont chaque jour plus incohérentes, ajoutant les mensonges les uns aux autres", a-t-il ajouté.
Afin de compenser le préjudice, Bogota réclame donc la libération immédiate et sans condition de Clara Rojas et Consuelo Gonzales. Le jeune Emmanuel est maintenant devenu un véritable symbole des victimes de la guérilla marxiste depuis que le président colombien, Alvaro Uribe, a déclaré que le garçon avait été victime de maltraitances avant d’être abandonné aux services sociaux.