Laurent Blanc annoncera son départ de Bordeaux vraisemblablement dimanche matin. Il vivra son dernier match avec le déplacement à Lens.

 

 

 

Il était annoncé, il a quasiment été confirmé par Didier Deschamps hier. L’un des plus proches amis de Laurent Blanc a indiqué au micro de l’Equipe TV que l’entraîneur bordelais "était un très bon choix pour le poste de sélectionneur de l’Equipe de France" avant de plus ou moins démentir. Autrement dit, le secret de Polichinelle a plus ou moins été révélé par l’ancien capitaine des Bleus. Une information pas du tout surprenante puisque, mardi déjà, France Football avait clairement déclaré que Blanc avait fait son choix. Ce dernier, toujours convoité par le club espagnol de Seville, aurait donc opté pour la succession de Raymond Domenech à la tête de l’Equipe de France après la Coupe du Monde. Depuis janvier, l’histoire avait pris une tournure de polémique. On a reproché à Jean-Pierre Escalettes, directeur de la Fédération Française de Football, d’avoir brouillé les esprits, et notamment ceux des joueurs des Girondins. On peut penser qu’avoir affirmé dès janvier que le Cévénol était son choix numéro 1 a contribué à la chute des girondins sur la deuxième partie de saison. Ce n’est pas la seule raison, mais cela en fait partie. Escalettes aura donc gagné son pari, chose pas facile car même si la nouvelle se faisait de plus en plus sentir, on avait du mal à croire que Laurent Blanc accepterait le challenge.

 En trois saisons avec les Girondins, il s’est fait une réputation en tant qu’entraîneur. Déjà en tant que joueur, il était respecté de tous. Bordeaux lui a fait confiance en juin 2007. Il ne l’oubliera pas et il en est toujours reconnaissant. Une reconnaissance qu’il a remarquablement rendue en offrant à Bordeaux quatre titres (deux trophées des Champions, une Coupe de la Ligue, un championnat de France) et en hissant le club en quart de finale de la Ligue des Champions. Mais c’est en janvier que les difficultés commencèrent. Jusque là, il n’avait connu que le succès. La dégringolade de son équipe est due à beaucoup de choses. Il n’en est peut-être pas le total responsable mais nul doute qu’il a aussi sa part de responsabilité. Son discours ne passait peut-être plus. Demain, il disputera son dernier match avec les Girondins qui peuvent encore espérer se qualifier pour l’Europa League s’ils s’imposent à Lens. Laurent Blanc, avant son départ, voudra certainement laisser une bonne image aux supporters du club qui lui a fait confiance. Dimanche soir, il annoncera sa décision à ses joueurs. Marc Planus espère toujours une bonne nouvelle. Il est bien le seul …