Le label Européen d’agriculture biologique mis en place début juillet 2010 a introduit quelques biais fâcheux qui malheureusement se répercutent sur le label Agriculture biologique depuis l’harmonisation de la législation Européenne sur ce sujet.
Ainsi sont désormais tolérés dans les produits Bio 5 % d’ingrédients non bio, ce qui pose question: un tel produit est il bio oui ou non ?
De même, la mixité entre cultures bios et cultures non bios est permise au sein d’une même exploitation avec tous les effets de bord possibles de contamination des unes vers les autres…
Concernant les OGM, on tolère jusqu’à 0,9 % de présence fortuite dans un produit bio, sachant que le seuil de détection semble être de 0,1 %.
Afin de lutter contre ces dérives, plusieurs professionnels du secteur – dont la Fédération Nationale d’agriculture biologique – se sont associés pour mettre en place un nouveau label plus exigeant et moins ambigu.
Le cahier des charges prévoit notamment que 100% des ingrédients d’un produit doivent être bio.
Il interdit également la mixité bio / non bio au sein d’une même ferme.
Ces produits ne doivent contenir aucun OGM. Dès que des OGM sont trouvés (Seuil de 0,1%) le produit n’est plus Bio Cohérent.
Plus fort encore, 100 % de l’alimentation des animaux d’une ferme Bio Cohérente doivent être Bio Cohérent(s), et 80 % doivent être produits dans la ferme elle même.
Le cahier des charges introduit également la prise en compte de certains aspects écologiques et sociaux de la production agricole.
On le voit ces mesures vont toutes dans le sens d’une agriculture raisonnée, plus saine pour nos environnements et notre santé. Un vrai retour au naturel en somme !
Mais alors où trouver ces nouveaux produits prometteurs ?
Dans un premier temps ils sont ditribués chez BioCoop et BioMonde, mais on devrait rapidement les trouver dans d’autres enseignes spécialisées.
enfin un label bio qui voudrait sire quelque chose.
Les labels aujourd’hui sont trop divers, avec des plafonds de contenu bio souvent ridicules. (exemple label cosmébio: 5% minimum d’ingrédients bio mais 99% d’ingrédients naturels.. subtil !)
Cependant je me pose la question, est-il possible aujourd’hui de créer des produits 100% bio ??
Il est quasiment impossible de produire Bio à 100%.
Pour cela il faudrait une terre vierge de tout métaux, et autres produits nocifs pour la santé.
Même si le producteur n’emploie aucun pesticide chimique, aucun engrais autre qu’organique, la terre dans laquelle est cultivée le produit labellisé ne peut être totalement pure.
Quelles que soient les régions ou l’on pratique la culture bio, on trouve des terres « contaminées ».
Néanmoins l’étiquette Bio/cohérence est une assurance supplémentaire pour encourager la consommation de produits cultivés selon les nouvelles règles européennes, j’en conviens.
[img]Cependant je me pose la question, est-il possible aujourd’hui de créer des produits 100% [b]bio ??[/img]
Bonne question!Il faudrait tout contrôler comme le dit Sophy,la terre,l’engrais ,l’environnement etc…
Et,je me demande si ce n’est pas une utopie…manger tout bio pour avoir la santé?
Comment écarter la pollution,les bactéries qui circulent partout de plus en plus et tous ses dérivés le cancer,et toutes les maladies actuelles??
Personne n’échappe à la civilisation d’aujourd’hui qui n’est pas vraiment saine…!
David Servan Schreiber a lutté contre sa maladie en mangeant bio et équilibré,cela ne l’a pas empêché de succomber à son cancer…
En toutes choses,il ne faut pas exagéré…![/b]
merci pour le nouveau texte enfin lisible!
Pour Mozarine : pas vu l’original, corrigé dans celui-ci une faute d’accord (bon, j’en commets bien d’autres). 😉
Idéalement – je souligne bien : idéalement – le logotype devrait être « habillé » par le texte, soit une image carrée dont tout ce qui dépasse du rond est en transparence, le texte épousant le contour du cercle lors de la publication (mise en ligne).
Pratiquement, c’est impossible à réaliser avec [i]Come4News[i].
Quoique… Faudrait que j’expérimente.
Je pense qu’il s’agit encore d’un vœu pieux et qui ne set qu’une cause, celle du profit.
Il s’agirait en premier lieu de consommer les produits de saison et de sa propre région. Trop de maraichers disparaissent et on est obligé d’avoir recours à des importation des ces produits dits BIO d’autres régions voire d’autres pays. Plus vraiment BIO comme démarche.
La morale de cette histoire c’est d’acheter avec raison et non avec passion.