Après la sécheresse et la famine, vient la possibilité d’une épidémie de choléra. Bienvenu en Somalie, pays africain où le climat prend tout ce qu’il peut jusqu’au dernier souffle. L’ONU estime le nombre de décès à 750 000 d’ici les trois prochains mois si la situation ne s’améliore pas. Bienvenue sur terre, là où certaines régions, voire des pays, ne seront plus habitables d’ici quelques années.
Devant ce scénario, la solution la plus facile serait de fermer cette page et de penser à autre chose, de mettre ce problème parmi tant d’autre de côté. Mais nous, les êtres humains, devront bientôt cesser de toujours agir ainsi. Bientôt nous réaliseront que nous avons trop longtemps fait semblant de ne rien voir et commenceront à réaliser l’étendue des conséquences de nos actions. Il reste encore beaucoup à faire, mais chaque gestes comptent et allègent le poids de cette souffrance qui pèse constamment sur notre planète.
Une sécheresse comme celle en Somalie n’avait pas eu lieu depuis plus de 60 ans et la gravité de la situation n’a pas été suffisamment comprise par la communauté internationale. L’effet de serre, causé par nos émissions abondantes de gaz carbonique a un rôle crucial dans la cause des sécheresses. La désertification de cette région, la région de sahel qui s’étant du Sénégal au Soudan, perd constamment des terres cultivables qui deviennent des déserts pour des raisons de sécheresse et d’exploitations des ressources naturelles.
Toutefois nous avons notre part des choses à faire, comme mettre en place des projets visant à prévenir l’érosion des sols. Réaliser que ce sont nos modes de vie actuels qui ont de tels effets et volent la vie de gens comme vous et moi. Encourager les organismes qui luttent là-bas tels La Croix-Rouge qui est présente en Somalie depuis près de 20 ans et qui a pour seul financement nos dons. Ces organismes permettent la distribution d’aliments, d’eau potable, de fournitures d’urgences et instaurent des cliniques sanitaires dans le milieu.
Dans la société où l’on vit ce sont les générations d’en bas qui soutiennent les générations d’en haut. Cette relation devrait être la même entre les pays. Que les pays développés soutiennent ceux qui sont sous-développés car être citoyens du monde c’est vivre et agir pour le meilleur de tous et non uniquement pour soi.
Il est des solidarités élémentaires qui quand elles ne sont pas appliquées pèseront longtemps sur les épaules des générations futures.
Oui mais la sa partie du rêve toujours plus