En lisant la revue spécialisée Gene and Development, on pouvait se demander si l’un des rêves de l’Homme ne  serait pas enfin à portée de main ? L’immortalité au bout des doigts ? Ne nous emballons pas car les travaux sur le sujet n’en sont qu’à leurs balbutiements.

Le but des recherches n’est pas d’imiter Dieu mais de développer la médecine régénérative afin de pallier les manques actuels vis-à-vis de certaines maladies. Les travaux ont commencé depuis 4 ans et déjà de grandes avancées ont été faites, notamment celles prouvant que des cellules ayant atteint l’âge adulte pouvaient retrouver le stade de cellules souches avec les mêmes caractéristiques que celles embryonnaires.

Cette évolution scientifique éprouvant cependant une certaine difficulté, malgré un retour à un stade de cellule bébé, fondamentalement elles gardaient le même âge, un peu comme si un vieillard redevenait bambin mais en gardant ses problèmes d’articulations, etc. Cette barrière a été franchi, détruite, par l’équipe du professeur Lemaître regroupant les meilleurs scientifiques de l’INSERM, du CNRS et de la prestigieuse université de Montpellier, réputée depuis des siècles. Pour faire cette reprogrammation in vitro, des facteurs génétiques ont été utilisé, une sorte de potion magique génétique ayant comme vertu de rendre une nouvelle jeunesse aux cellules vieillissantes. Un mixage salvateur mais également rendant amnésique, car une fois que les cellules grisonnantes sont mises en relation avec le produit, elles oublient tout de leur vie passée. Toutes neuves et toutes belles, elles possèdent en outre une durée de vie supplémentaire et des capacités accrues. Les premiers cobayes d’une soixantaine d’année ayant été une réussite, les chercheurs ont poussée plus loin leur expérience, allant même jusqu’à tester leur divine mixture sur des cellules centenaires, une fois de plus le succès fut au rendez-vous. Le bilan que l’on peut faire de cette avancée médicale c’est que le temps n’a plus réellement d’importance, comme si on pouvait mettre la vie de nos cellules en slow motion. Initialement ces recherches ont un but humanitaire et sanitaire, celui de guérir des tissus ou des organes endommagés, meurtris par les années, mais les dérives sont fréquentes, cela pourrait se voir réserver à une minorité de personnes fortunées ayant les moyens de s’offrir un tel traitement ou bien encore, de façon plus farfelue, qu’un savant fou se prenne pour Dieu et créer un être immortel.