L’arrivée de Barack Obama à la tête des Etats Unis d’Amérique en 2008 avait été célébrée avec faste et solennité sur tout le continent africain. Noir d’origine Kenyane, presque tous les africains voyaient en cette élection de leur « frère » à la tête de la première puissance du monde  une forme de justice que leur rendait le bon Dieu. C’est ainsi que les rêves et les espérances sont allés jusqu’à déborder les limites de l’acceptable.

Si les intellectuels y allaient avec un peu de modération, tel n’était pas le cas pour la conscience collective, qui attendait de leur « tonton » beaucoup de choses. Pour le citoyen Lambda, Barack Obama était ce président qui devrait enfin prendre des milliards dans les caisses des USA,  pour développer leurs pays ;  et surtout,  leur ouvrir grandement les portes de l’Amérique ; car dit – on ici : «  l’on ne peut pas avoir sa personne au manguier et consommer des mangues non mûres ».

Cependant, bien qu’un tout petit peu exagéré, ces attentes semblaient tout de même légitimes, en ce sens que de par ses origines africaines, c’est en toute logique que Monsieur Obama devait traiter le dossier africain avec un peu plus de sérieux. Mais, presque au terme de son mandat, c’est la désolation et la déception totale qu’a servi le président Obama à ses frères !

Lui, qui a soutenu Sarkozy dans ses règlements de comptes en Côte d’Ivoire et en Libye. Plus loin, l’homme du « Yes We can » a lui aussi affiché un silence complice vis – à – vis des frasques des dictateurs africains. Une attitude inacceptable, au regard de la considération qu’avaient les africains à l’égard de leur « frère ».

Et, comme pour servir le Joker à ses frères avant la fin de son premier mandant, Monsieur Obama a dit être pour la légalisation du mariage homosexuel. Une déclaration qui confirme la non-africanité de cet homme dont le père est pourtant Kenyan ! Quand on sait bien que l’homosexualité est totalement contraire aux valeurs culturelles africaines.

Dès lors, tout laisse désormais croire que ce Monsieur pourra s’il est réélu,  mettre la pression sur les dirigeants africains, pour qu’ils dépénalisent l’homosexualité. Les dignes fils d’Afrique s’en trouvent donc interpellés ; eux, qui devraient cesser de soutenir un homme qui chaque jour se positionne comme leur bourreau !