Près de 145 millions d’euros aux frais d’la princesse de chaque royaume pour l’installation du tapis rouge et de la bûche aux truffes de ce sommet sur le climat qui a pris l’odeur du sapin à Copenhague ! Laissant à son pied une obole sous forme de promesse de 2 piètres pages sentant la complaisance et le dépourvu, histoire de faire passer un peu mieux le saumon fumé aux yeux du monde mourant de froid, de soif ou de cancer.

En conclusion, aucune intention concrète pour un régime sec sur les émissions de gaz à effet de serre (tout juste une pincée de sel de deux degrés par rapport aux niveaux pré-industriels). A force de grimper de sommets en sommets, les pays aux bourses pleines, cachés par les cumulus toxiques de la stratosphère, limitent leur regard a leur porte-monnaie. Fautes d’accords, les protocoles se travestissent en p’tites bricoles et les plus pauvres subiront, encore, la sécheresse des fleuves et des idées neuves !

Le réchauffement climatique était une priorité pour le président Obama. Mais l’histoire se répète inlassablement et le sablier doré continue à s’écouler lentement. L’amuse Bush, à l’époque, avait refusé de ratifier le protocole de Kyoto, pour ne pas déstabiliser les intérêts capitalistes des enfants d’Oncle Ben’s. Obama, lui, voyait au contraire une belle opportunité d’accorder son violon aux énergies propres et renouvelables afin de mettre un ton plus bas, la dépendance pétrolière de son pays.

Mais le prix Nobel commence déjà à prendre poussière et face à l’arrogant et prudent gros dragon, qui marque de sa griffe la fabrication mondiale, Barack Obama continue à jouer magnifiquement du violon pour adoucir les moeurs politiques. La musique monodique américaine d’un soliste qui assure finalement seul… l’exécution d’un récital dans un orchestre aux mains définitivement liées.

 

Une parodie d’©SB LE SNIPER .