leParisien.fr indique que le Ministère de l'Intérieur a saisi la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives. Les Boulogne boys sont donc sur un siège éjectable d'autant qu'un membre de leur bureau aurait été arrété pour avoir participé à la création et au transport de cette banderole.
Ces "supporters", violents, seraient environ 500 dont 113 sont actuellement interdits de stade. Mais une dissolution "officielle" serait-elle suffisante ? Si l'association n'existe plus sur le papier, rien n'empêche en effet les Boys de se réunir et de pourrir les matchs avec d'autres actions violentes.
Les Boys n'en sont pas à leur coup d'essai et ont été à l'origine d'insultes racistes et de violences envers les supporters de différents clubs par le passé…
Il est également clair que la position française quant aux supporters violents est inappropriée. Peu d'interdictions de stade, réactions lentes des services de sécurité et trop grande tolérance administrative et juridique.