Il serait dommage que les démêlés de Bakchich avec Éric Besson focalisent toute l’attention des revues de presse. En fait, il y a peu d’éléments nouveaux que les lectrices et lecteurs de Come4News ne connaissent déjà dans les précisions de Backchich sur l’escapade nuptiale d’Éric Besson. Hormis, hormis… un singulier courriel du cabinet du ministre, qui n’engage que Bakchich et absolument pas ceux qui auraient eu accès aux « justificatifs » originaux… par divers moyens… Mais dans le cadre de la saga du Woerthgate, et des affaires de conflits d’intérêts, c’est plutôt, dans Bakchich, les relations très amicales nouées entre Frédéric Mitterrand et Abdellah Taïa qui retiennent toute l’attention…
De ce que nous avons appris de Bakchich en fin d’après-midi, la plainte d’Éric 
Besson contre l’hebdomadaire tarde à être signifiée. On peut deviner pourquoi.
Les justificatifs que le cabinet d’Éric Besson a communiqué à l’AFP et à Bakchich prêteraient-ils tant à confusion qu’il serait gênant de les divulguer largement ? C’est ce que laisse penser un insolite courriel reçu du ministère de l’Immigration à la rédaction de Bakchich. Nous y reviendrons avant mise à disposition, demain vendredi matin dans les kiosques, de l’hebdomadaire qui titre sur le « bluff » d’Éric Besson.
Mais, pour alimenter notre chronique du Woerthgate, les liens noués entre Frédéric Mitterrand – mais aussi Jean-François Banier et consorts – amis du talentueux Abdellah Taïa, et ce dernier, sont finalement beaucoup plus intéressants. Certes, les nominations qu’on attribue à Carla Bruni sont parfois justifiées par les talents des « lauréats » à des postes officiels. Certes, Abdellah Taïa a sans doute, avec son film Sans toi, sans ton amour, sans ton corps, sans ton sexe, fait preuve de talent. Il est cependant cocasse que ce film soit officiellement soutenu, et doté d’un coup de pouce du Centre national du cinéma. Frédéric Mitterrand, coauteur du cinéaste débutant, serait-il entré en « grandes chaleurs » enthousiastes pour cette œuvre… ou pour son auteur.
Voir bien sûr de suite l’édito de la rédaction sur le site de Bakchich.info.
Et dans quelques heures, nos propres informations…