Lorsque la polémique sur les escapades thaïlandaises (ou autres, Maghreb, squares parisiens) de Frédéric Mitterrand battait son plein, l’UMP avait sorti deux arguments. Selon l’un, il s’agit d’une polémique montée de toutes pièces puisque, lors de la sortie de La Mauvaise Vie, la critique (littéraire, principalement) n’avait rien trouvé à y redire. Certes, depuis Gide, dont Frédéric Mitterrand se revendique, il n’est guère « de bon goût » de s’interroger sur la réception et la lecture que feront les unes et les autres : on vante l’auteur pour sa franchise. Et puis, même s’il ne s’agit que d’un animateur, Frédéric Mitterrand passe pour « un confrère », plutôt amène de surcroît. L’autre argument est plus convenu, car du fait que la polémique provenait du Front national, Xavier Bertrand s’est autorisé à déclarer que « se servir de la vie privée des gens (…) rappelle les pires heures de l’Histoire. ».
Le premier argument avait aussi servi peu avant que l’affaire Frédéric Mitterrand n’enfle au point qu’il soit nécessaire de recourir à un sondage, d’un type voulu voisin de « l’épreuve du suffrage universel » à Neuilly-sur-Seine, pour la déclarer close. C’était quelques semaines auparavant lors de la comparution de Michel Dubec, psychiatre devenu psychanalyste, devant la chambre disciplinaire de première instance de l’Ordre des médecins. Son livre, Le Plaisir de tuer (Seuil) aurait été, selon sa défense, unanimement salué par la critique lors de sa sortie. Michel Dubec étant alors bien moins connu que Frédéric Mitterrand, on peut s’interroger sur la portée de l’unanimité d’une critique, mais tout livre issu du Seuil bénéficie généralement d’une certaine attention.
D’autre part, il est fort possible qu’aucun critique ne se soit étonné du procédé littéraire qu’emploie Michel Dubec pour tempérer la fascination qu’ont pu exercer sur lui les viols et meurtres de Guy Georges, dit le Tueur de l’Est parisien. Il jouit à la pensée d’imiter Guy Georges, puis, arraché par le réel à ses songes éveillés, il fait acte de contrition. De même, Frédéric Mitterrand, après avoir fréquenté le « garage à garçons » et les « gosses », les « boys », les « minets » et tel ou tel « petit jeune », se sent tout chose d’être assimilé par ses rabatteurs au « pédophile planqué des années deux mille ». Il lui advient alors qu’il aurait peut-être péché par pensée, par parole, voire par action. Il évoque après coup(s) son malaise. Du coup, le protochanoine d’Embrun et chanoine du Latran, qui assure avoir lu soigneusement l’ouvrage, lui accorde sa totale absolution, sans même deux pater et trois avé à balbutier ou mimer du bout des lèvres en affichant un air pénétré.
Un argument secondaire consiste à énoncer : « il faut lire tout le livre ». Et ne pas citer sans évoquer tout le contexte. Que voila donc un argument quelque peu diriment. Quoi, la critique n’aurait donc pas lu « tout le livre » ? Elle l’aurait encensé sans avoir, les ayant relevés, resitué les passages incriminés dans leur contexte ? Il se trouve que, pour cette Mauvaise Vie, Jérôme Dupuis, de L’Express (pp. 48 et 50 de l’édition daté du 15 oct. 2009), a relu soigneusement tout l’ouvrage. Son article, intitulé « L’écrivain au pied de la lettre » aurait pu être titré « L’écrivain au bord du bûcher des vanités », soit de ses afféteries, des accents de la sincérité, feinte ou réelle, de son repentir.
Il se trouve que, généralement, l’argument de la globalité de l’œuvre littéraire (tant bien serait-ce une autobiographie) suffit pour faire autorité, et de même que la justice peine à se déjuger, la gent de lettres répugne à l’introspection, à la rétrospective. Le livre de Michel Dubec mérite certes d’être soigneusement relu. Et même scruté à la lumière des dix plaintes (sur une centaine, selon divers membres du barreau), estimées recevables par le Conseil de l’Ordre des médecins. Faible lueur : le rhéostat, réglé au dixième de la puissance, a fait qu’elle a bien peu éclairé l’opinion.
Le rappel des « pires heures de l’Histoire » sert aussi à disqualifier par avance tout un chacun ayant prêté l’oreille au contradicteur. C’est tout juste si, à propos des critiques encourues par son neveu, on ne remémore pas que l’oncle défunt, François Mitterrand, avait été un fonctionnaire du régime pétainiste avant de rejoindre le bon camp, celui de la contrition, du rachat. Donc, toute réserve émise depuis l’autre camp, ou de tout bord qui ne soit pas le sien, peut être ignorée.
Un psychiatre en voie de rachat, cela s’est vu, cela se voit. Ainsi du docteur Radovan Karadzic, ancien psychiatre, un temps militaire et politicien en Bosnie, devenu le bon thérapeute Dragan Dabic, qui soignait d’anciens combattants traumatisés par ce qu’ils avaient subi ou fait subir. Il chassait leurs ondes négatives. Il devient le naturopathe prônant « le bien-être de l’Esprit-Saint ». Devant la justice des hommes, le bon mage Dabic, alias Karadzic devant le tribunal de La Haye, ne semble pas prêt à la contrition.
Devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins, le psychanalyste Michel Dubec a laissé entendre que les apparences avaient pu, au moins à l’égard de Maurice Joffo, l’induire en erreur. C’est vrai que les Bosniaques ont aussi, parfois, une sorte de réputation qui peut les faire passer pour des Kosovars albanais aux yeux des Serbes. Sauf que les apparences lui avaient fait prendre Maurice Joffo, passeur de Juifs ou de résistants de la zone occupée par les nazis vers la zone moins exposée, pour le Juif Süss, personnage « abject ». Dubec s’est imaginé que Joffo aurait pu refuser, quand Maurice Joffo et la mère de Michel Dubec avaient tous les deux 13 ans, d’accorder la vie sauve à la famille Dubec car elle était désargentée. Bah, c’est bien excusable, n’est-il pas ? Quand un Bosniaque mettait la main dans sa poche pour présenter une preuve d’identité, un Serbe pouvait se croire menacé et tirer, avec ou sans sommation. L’indulgence du tribunal serbe, si tant était qu’il soit saisi, pouvait ou non être assortie d’une peine symbolique, prononcée avec bénéfice de sursis.
La méprise de Michel Dubec à l’égard de Maurice Joffo ne serait, selon lui et ses défenseurs, qu’une bévue vénielle : pas de quoi monter sur les grands chevaux de la probité offensée. Maurice Joffo avait le faciès d’un kapo aux yeux de Michel Dubec, il se méprend encore, c’est si humain, si excusable !
Au tribunal de la presse, Michel Dubec bénéficie de tous les sursis à statuer ; d’ailleurs, non seulement il n’est pas cité à comparaître, mais il est par avance acquitté. Et puis, n’a-t-il pas été un excellent thérapeute pour une proche du président de l’Association de la presse judiciaire ? Ce dernier, qui avait par avance estimé que la comparution de Michel Dubec devant un tribunal rappellerait les pires heures de l’Histoire (dans un article du Figaro qui avait lui valu la publication d’un droit de réponse), était venu dire devant la chambre disciplinaire du Conseil de l’Ordre des médecins tout le bien qu’il pensait de Michel Dubec. Et puisque Michel Dubec, qui exerce en tant que psychanalyste et expert devant les tribunaux ou les micros et caméras, a aussi autrefois exercé en tant que psychiatre, il fait figure « de bon docteur », notamment pour le juge Thiel qui, lui aussi, a estimé que les pratiques de psychanalyste de Michel Dubec pouvaient être bénéfiques, y compris pour beaucoup de gens de son entourage
Comparaison n’est pas raison, sauf, peut-être, sur un point précis.
Selon Michel Dubec, il y aurait une cabale contre la « Kabale » de l’expertise psychiatrique judiciaire en général, et contre lui-même en particulier, et son Himmler, ou son Goebbels, selon les cas, serait une certaine Brigitte Brami. Elle serait la cheffe d’orchestre d’êtres mal intentionnés ou de pauvres dupes. Des individus abusés qui n’auraient évidemment pas pris la peine de lire l’ensemble du Plaisir de tuer, ouvrage que Michel Dubec a cosigné avec Chantal de Rudder, ancienne rédactrice-cheffe du Nouvel Observateur. C’est un peu léger de supposer que des gens ayant déposé plainte contre Michel Dubec se seraient toutes et tous dispensés de lire l’ensemble de cet ouvrage. Au contraire, on peut supposer qu’ils en ont souligné et annoté tous les passages. Et il se trouve aussi que nombre des plaignantes et des plaignants ne se réfèrent absolument pas à l’ouvrage mais à d’autres faits.
L’expertise psychiatrique judiciaire n’est pas, que l’on sache, une science exacte. La médecine, en son ensemble, ne l’est toujours pas. Et la psychiatrie bute sur certains cas. Au point que, après avoir perçu sans faillir des honoraires versés régulièrement par Brigitte Brami, pour des raisons cabalistiques rarement exposées, Michel Dubec avait considéré qu’il avait mieux à faire que l’entendre. Il la congédia donc. Certaines expertises psychiatriques de Michel Dubec ont d’ailleurs, rapporte-t-on, sans doute en l’exagérant, la brièveté des « consultations » d’un Lacan (l’inventeur de la blitz-psy, selon de mauvaises langues). Ce qui est sûr, c’est qu’à « se servir de la vie privée des gens », Michel Dubec a copieusement puisé dans la sienne, et dans ses démêlés avec Brigitte Brami, pour s’exempter de tout reproche. Si, pour Jean Yanne, tout était chôbizenesse, pour Michel Dubec, tout ce qui lui est objecté se ramène aux tracas que lui vaut une certaine Brigitte Brami, laquelle orchestrerait une campagne contre lui. Elle a suscité une pétition contre lui, suggérant qu’il pourrait justifier le viol. C’est, il est vrai, abusif. Comment soutenir que, l’ayant décrit avec force détails, Frédéric Mitterrand vanterait le tourisme sexuel ? Tout comme les confesseurs disséquaient les turpitudes sexuelles de leurs ouailles, c’est pour mieux les dénoncer et les traquer que Michel Dubec ou Frédéric Mitterrand s’étendent sur les circonstances des viols ou de la prostitution masculine.
Qui est Brigitte Brami ? Difficile de répondre sinon par des faits. Elle fut condamnée une première fois pour harcèlement à l’encontre de Michel Dubec, et fait rare, détenue une première fois (pour un total de moins de six mois car la peine avait été réduite, puis aménagée pour bonne conduite). Puis, récemment, le 15 octobre 2009, pour la même cause, sinon pour les mêmes faits, elle est de nouveau lourdement condamnée. D’aucuns disent qu’elle aurait envoyé plus de 300 cartes postales injurieuses à Michel Dubec, d’autres ne font état que de trois. Pour les plaintes devant le Conseil de l’Ordre, seul le dixième est retenu, pour les cartes postales que Brigitte Brami adresse à celle de Michel Dubec, la variation est de l’ordre d’un à cent. Que Brigitte Brami ait, avec insistance, interpellé Michel Dubec, de manière de plus en plus pressante puis progressivement sous forme d’invectives est un fait constant. Là, le 15 octobre, en son absence encore, car elle ne s’est pas présentée à l’audience et Me Thierry Levy la représentait seul, elle a été condamnée à 15 mois de détention, à la révocation d’un sursis de dix mois, et un mandat d’arrêt a été assorti au délibéré.
On comparera utilement cette peine avec celles infligées à des maris violents et éconduits dont les victimes ont subi plus de huit jours d’interruption de travail. Car si Brigitte Brami a bien été éconduite par son médecin traitant, la violence a été pour le moins réciproque. Me Coutant-Peyre, pour Brigitte Brami lors de son premier procès, avait fait valoir que Michel Dubec avait envoyé son ex-patiente littéralement au tapis : ex-boxeur amateur, assidu des salles de musculation (lire son Plaisir de tuer), Michel Dubec avait fait état d’échanges de coups. Sans doute, alors, sous la ceinture car Brigitte Brami est une toute petite femme. En se débattant ou en tombant, Brigitte Brami aurait-elle malencontreusement heurté le coude ou le genou de Michel Dubec, lui infligeant une peine brièvement incapacitante ? Toujours est-il que sa harceleuse avait voulu le rencontrer et s’expliquer de vive voix avec lui. Mal lui en prit.
S’il y a bien une catégorie d’informateurs que les rédactions redoutent, c’est bien ceux qui, comme Brigitte Brami, sûrs de leur bon droit, n’arrivent pas à comprendre qu’un Frédéric Mitterrand est un sujet d’intérêt pour tout le monde tandis que leur cas, même si la notoriété d’un Michel Dubec est croissante, n’intéressera que bien peu. En plus, impossible d’en traiter en quelques lignes. Sauf à tomber dans l’ellipse ou la prise de position partisane, à l’emporte-pièce, ce genre de sujet est bien difficile à évacuer. En sus, si tant était qu’on y prête le flanc, on s’expose a être soi-même constamment sollicité, relancé, tarabusté. Quand il s’agit d’affaires de pédophilie avec des notables nordistes supposément impliqués ou d’infanticide sur les bords de la Vologne, la rédaction en chef suit. Là, on lasse vite et que répondre alors aux protagonistes qui vous interrogent encore et encore ? Qui veulent qu’on fasse toujours et davantage état de leurs griefs ? Mieux vaut donc laisser de côté, ignorer d’emblée. En plus, s’il faut survoler des livres ou, pire, les relire soigneusement, c’est pire. Lisant sur le temps de présence au bureau, on vous colle vite une autre affaire à traiter d’urgence (ben oui, puisqu’on n’a rien d’autre à faire que lire…) ; et s’il faut lire à tête reposée, chez soi, il vous est reproché d’être toujours absent, parti en reportages, et pour vos rares moments de présence au logis, d’y ramener du boulot.
Ce n’est certes pas la seule raison qui fait que les Premiers Paris (voir la Monographie balzacienne de la presse) classent sans suite de telles affaires. Quant à la presse régionale, puisqu’il ne s’agit pas d’une affaire locale, la raison du classement vertical est toute trouvée. Mais, outre le fait qu’on s’en remet au jugement des confrères (de Rudder, cosignataire du livre, ou Durand-Soufflant, témoin de moralité pour Michel Dubec, chroniqueur judiciaire du Figaro, président de la presse judiciaire), que la grégarité joue, ce n’est sûrement pas la moindre « justification » de l’abandon initial de telles causes. La lassitude entre aussi en compte. Car à quoi bon ? Et à quoi bon se déjuger ? Par ailleurs, si l’un présente bien et vous anime prestement un plateau ou une émission de radio, l’autre est incontrôlable, parfois véhémente, moins photogénique, etc.
Finalement, tout comme la Bosniaque paniquée sous les bombardements qui appellait son psychiatre traitant, Rodovan Karadzic, pour s’entendre conseiller de « respirer comme je vous l’ai appris », Brigitte Brami pourra, en détention, suivre les conseils de Michel Dubec et appliquer les gestes et respirations de relaxation qu’il lui a sans doute prescrit. Ce n’est pas le bras de la justice qui est lourd, mais le vôtre, tout votre corps est lourd, respirez lentement… Allez, relax. Et vous autres, restez couchés.
P.-S. – Cette histoire « rocambolesque » pose la question du traitement de l’actualité par les médias. Lequels ne sont certes pas conçus pour « dire le droit » ou transformer leurs salariés, collaboratrices et autres en auxiliaires de qui que ce soit, fut-ce l’idée qu’elles ou ils se font de la justice. Mais elle peut servir à lever quelques illusions sur le supposé « quatrième pouvoir » qui n’a souvent que celui de conforter les usages et moeurs et pouvoirs du moment…
Bonjour,
Je me nomme Brigitte Brami, de ma vie, je n’ai jamais ni volé, ni tué, ni agressé qui que ce soit, je n’ai jamais fait subir à des enfants des attouchements, je ne me suis jamais livrée à du trafic de stupéfiant, je n’ai à mon actif fait preuve d’aucun délit de corruption, je n’ai jamais fraudé le fisc, ni mis le feu à une baraque, ni même abuser la SNCF ou la RATP ! et pourtantj’ai été condamnée à 15 mois fermes de prison avec mandat d’arrêt!
!Le 15 octobre 2009, le délibéré a été prononcé. Il y a, dans cette affaire – dont, première en France, j’ai déjà été jugée pour les mêmes faits, ce qui ne peut pas être une récidive puisque les faits sont antérieurs au premier jugement ! – deux perdants et un gagnant. On a deviné qui est le gagnant. La perdante, c’est moi, mais la plus grande perdante, c’est la justice française. Elle voit très clair. La loi est supposée faite pour affranchir le faible, mais c’est le contraire qui se vérifie trop souvent. Rendons la justice aveugle, de façon à ce qu’elle ne puisse distinguer le faible du puissant…
Je vous demande à tous,amiEs ou inconnuEs de l’aide; Vous avez le choix entre plusieurs possibilités : 1) D’abord diffuser sur toutes vos listes cet email 2) Postez-le sur tous les sites que vous connaissez, 3) Parlez-en le plus possible autour de vous si possible à des médias et journalistes en priorité 4) L’aide peut également être d’ordre financier car les très grands avocats assez solides pour lutter contre le pervers national qui m’a faite emprisonnée coûtent très cher et c’est normal : il faut un sacré travail et une énergie incroyable pour se battre contre le personnage en question. Donc, aucune somme ne sera négligeable : 5, 10 euros, et beaucoup plus si vous le pouvez me seront très utiles (je vous enverrai bien entendu un reçu) à mon nom et à l’adresse suivante : 1, rue VIDAL de la BLACHE – 75020 PARIS – 5) l’aide morale : une lettre, un petit mot gentil me soutiendront car je reste un être humain que 14 ans de conflits avec dubec ont brisé, même si je veux parfois donner le change – toujours cet amour propre ! – et que mon amertume se manifeste quelque fois par de l’hystérie, de l’agressivité ou de la fausse arrogance 6) des lettres de soutien à verser au dossier : certificats moraux, lettres qui viennent d’organismes institutionnels, ou associatifs, et contestant dubec – ça peut être pour son acharnement judiciaire contre moi ou pour ce qu’il a écrit dans son livre ou les écrits qu’il a signés lors d’expertises.
Merci d’avance à toutes celles et tous ceux qui répondront à ce SOS. Je compte réellement sur vous toutes et tous.
Brigitte Brami
ARTICLE CENSURE après intervention des avocats de DUBEC
REPUBLIE par SYSIPHE sur son Site
Les Éditions du Seuil ont publié en février 2007 un livre de Michel Dubec, au titre racoleur : Le Plaisir de tuer.
Le docteur Michel Dubec est psychanalyste, mais c’est surtout un expert psychiatre national auprès des tribunaux.
Or donc, dans ses écrits (retranscrits par la journaliste Chantal de Rudder), il justifie les violences faites aux femmes, et même les viols, au nom de la sacro-sainte nature de la sexualité masculine.
Le Dr Michel Dubec reconnaît une espèce de solidarité de sexe, qui va jusqu’à une véritable complicité masculiniste, avec le violeur et tueur en série, Guy Georges, qu’il a expertisé :
« Sans que je lui en parle, le tueur de l’Est parisien a peut-être deviné le trouble que j’ai ressenti en regardant les photos de ses victimes. Je les trouvais très attirantes. (…) Une communauté de désir nous rapprochait Guy Georges et moi. (…) parce qu’il existait entre nous un partage des mêmes “objets érotiques“, j’ai pu faire un bout de chemin avec le tueur en série le plus célèbre de l’Hexagone (…) Je ne partageais pas la pulsion homicide de Guy Georges, heureusement. Mais je pouvais ressentir ce qui provoquait sa pulsion érotique. Entre nous, je l’avoue, ce goût commun entrebâilla une porte, jusque-là verrouillée à double tour, sur un possible échange. » (pages 211-212). Si l’expert dénonce sans ambiguïté les meurtres de Guy Georges nés de ses pulsions homicides, il s’identifie à ce violeur.
suite et fin BLOGSOLIDAIRE : brami/DUBEC
Si vous désirez des infos sur Brigitte Brami consultez svp le site Sisyphe.
Brigitte Brami ce 15 octobre 2009 a été jugée coupable de harcèlement, c’est-à-dire dans la réalité d’envois de critiques au Dr Dubec sous forme de cartes postales variées (!!!)
Dans le même temps des pétitions circulaient sur internet pour dénoncer l’apologie du viol faite par Dubec dans son livre, qui tout comme celui de Frédéric Mitterrand n’avait pas eu l’air de choquer grand monde lors de sa parution;
Il a donc tout fait pour la faire enfermer pour harcèlement bien entendu qui en langage judiciaire donne le chef lieu de : Précision elle mesure 1m55, lui il fait dans les 1m80, il est boxeur et adepte des salles de musculation.
Peine sévère donc pour Brigitte Brami,le juge ayant décidé qu’il s’agissait là d’une récidive de harcèlement (les fameuses cartes adressées à un psy intouchable POURTANT POSTEES ANTERIEUREMENT A LA PREMIERE CONDAMNATION DONC MESSIEURS LES JUGES DEVRAIENT REVOIR SA DEFINITION DANS LE DICTIONNAIRE)… Eh bien, ça ne plaisante pas !
Elle a péché par naïveté et franchise.
dubec a été l’objet de nombreuses plaintes actuellement examinées par le Conseil de l’Ordre (mais semblant n’aboutir sur aucune sanction), tant de patients que d’une certaine personne qu’il a insultée dans un livre (M. Joffo ayant obtenu gain de cause en justice pour injures à caractère raciste et religieuse juste avant que les pétitions ne pleuvent contre le dernier), mais en attendant ce cher Dr Dubec n’a jamais fait un seul jour de prison et continue bien d’exercer comme expert-psychiatre de renom en Cour de cassation, soit la plus haute instance du système judiciaire où il a même été reconduit pour les cinq prochaines années.
D’où le titre de l’article du journaliste, Brami 458 / Dubec 0
C’est 458 jours de prison.
Voilà j’ai relaté les faits de manière neutre quand on me connait, mais inutile de préciser que je suis scandalisée, et que ce Dubec illustre tout ce que je déteste, tout dans le sexisme et la brutalité…
Mon cœur est pour Brigitte Brami et en solidarité avec elle, et je me demande bien qui de nous n’aurait pas exactement réagi de la même façon qu’elle.
C’est sûr qu’elle a sous-estimé l’ennemi…
Cela arrive ici et maintenant à une des nôtres.
Chères vous tous et toutes,
Je reviens ce soir vers vous.
Mon tort a peut-être été de ne pas avoir été assez claire pour ceux et celles qui ne connaissaient pas mon affaire. La responsable d’un site que je ne connaissais pas encore a donné des pistes pour que vous vous fassiez de vous même votre propre opinion.
JE COMPTE SUR VOUS TOUS ET TOUTES.
Signé : une Brigitte qui traîne dans les rues, fatiguée, sans plus de cerveau ni de courage.
(Pardon si c’est un peu trop de chez trop mais c’est ainsi que je le vis tous les jours).
Attention ce qui va suivre n’est pas de Brigitte Brami mais a été très légèrement modifié par elle :
Saga de Brigitte Brami contre l’expert-psychiatre Dube
Brigitte vient de laisser un commentaire sur mon blog privé (www.lesboseparatiste.canalblog.com) et j’aimerais relayer cet appel au secours de solidarité et entreprendre des mesures concrètes maintenant, s’il est un geste immédiat politique c’est bien celui-là, merci de m’aider à faire passer ce message partout auprès des milieux progressistes s’il en reste.
Brigitte s’est indignée contre l’apologie du viol faite dans le livre de dubec et au même moment comme par hasard elle s’est pris 15 mois fermes pour harcèlement et récidive qui ne consistait qu’en de simples cartes postales envoyées à ce Dubec, influent psychiatre expert auprès des tribunaux.
Hospitalisée au moment de ce jugement le 15 octobre elle a produit un certificat, mais elle est en cavale depuis, car l’appel n’a pas été suspensif et un mandat d’arrêt a été ordonné. Elle est donc en résistance et en danger en même temps, dans les pires conditions de survie quotidienne et morale !
Elle a besoin d’argent et de solidarité en tous genre, envoyez-lui même de toutes petites sommes et des lettres de soutien à Brigitte Brami, 1, rue Vidal de la Blache – 75020 Paris !
sur Lesboseparatiste, message du 23 octobre :
Merci les filles, surtout parlez-en le + possible autour de vous : députés, politiques, journalistes, médecins, féministes, gays, etc. Car moi je n’ai rien à cacher, contrairement à dubec. Un petit détail : l’appel QUE J’AI INTERJETÉ N’EST PAS SUSPENSIF DE LA PEINE CAR dubec s’est arrangé pour l’accompagner d’un MANDAT D’ARRÊT (fait exceptionnel même les pédos n’en n’ont pas !), le petit malin… Mon avocat a plaidé en mon absence, étant hospitalisée depuis un mois.
PS Pardon c’est vulgaire mais j’ai aussi besoin de sous !!!
LE TEMPS DE VIVRE OU VOILA POURQUOI JE NE ME CONSTITUERAI PAS PRISONNIERE D’UNE JUSTICE QUI PROTEGE LES INTERETS PARTICULIERS DU DR DUBEC. MAIS JE COMPTE ETRE PRESENTE ET DEFENDRE LA VERITE DE MON AFFAIRE EN AUDIENCE D’APPEL;
Brigitte BRAMI
Il a dévalé la colline,
Ses pieds faisaient rouler des pierres.
Là-haut, entre les quatre murs,
La sirène chantait sans joie.
Il respirait l’odeur des arbres,
Il respirait de tout son corps,
La lumière l’accompagnait
Et lui faisait danser son ombre.
Pourvu qu’ils me laissent le temps !
Il sautait à travers les herbes,
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil.
Les canons d’acier bleu crachaient
De courtes flammes de feu sec.
Pourvu qu’ils me laissent le temps !
Il est arrivé près de l’eau, Il y a plongé son visage,
Il riait de joie, il a bu.
Pourvu qu’ils me laissent le temps !
Il s’est relevé pour sauter.
Pourvu qu’ils me laissent le temps !
Une abeille de cuivre chaud
L’a foudroyé sur l’autre rive.
Le sang et l’eau se sont mêlés.
Il avait eu le temps de voir,
Le temps de boire à ce ruisseau,
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil,
Le temps de rire aux assassins,
Le temps d’atteindre l’autre rive,
Le temps de courir vers la femme.
Juste le temps de vivre.
URGENT DECISION DU 4 DECEMBRE DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DU CONSEIL DE L’ORDRE DES MEDECINS :le dr et expert psychiatre michel dubec CONDAMNE à EXERCER PENDANT 3 MOIS SUITE UNE ACCUMULATION DE PLAINTES A SON ENCONTRE : A DIFFUSER MERCI
Condamnation de 3 mois avec sursis d’interdiction d’exercer pour le dr michel dubec
Ça fait quand même plaisir ! C. quand même une victoire, une sur un homme qui se prétend irréprochable. Qu’on se le dise ! Faites passer l’info SVP. Merci.
BB.
à diffuser le PLUS LARGEMENT POSSIBLE SVP.
VICTIME DU DR ET EXPERT PSYCHIATRE MICHEL dubec ET En CETTE PÉRIODE DE FÊTES DE FIN D’ANNÉES JE VOUS DEMANDE DE FAÇON Solennelle de m’aider.
A quelques jours des fêtes de fin d’année, je reviens une troisième fois vers vous et de toutes urgence et de toutes les forces qu’il me restent, je vous demande de créer enfin une chaîne de solidarité effective et active afin de me soutenir.
Je vous demande à tous, amiEs ou inconnuEs de l’aide; Vous avez le choix entre plusieurs possibilités :
1) D’abord diffuser sur toutes vos listes cet email
2) Postez-le sur tous les sites que vous connaissez
3) Parlez-en le plus possible autour de vous si possible à des médias et journalistes en priorité
4) ( la priorité reste hélas financière )L’aide peut également être d’ordre financier car les très grands avocats assez solides pour lutter contre le pervers national qui m’a faite emprisonnée coûtent très cher et c’est normal : il faut un sacré travail et une énergie incroyable pour se battre contre le personnage en question. Donc, aucune somme ne sera négligeable : 5, 10 euros, et beaucoup plus si vous le pouvez me seront très utiles (je vous enverrai bien entendu un reçu) à mon nom et à l’adresse suivante : 1, rue Vidal de la BLACHE – 75020 PARIS –
5) l’aide morale : une lettre, un petit mot gentil me soutiendront car je reste avant tout un être humain que 14 ans de conflits avec dubec ont brisé, même si je veux parfois donner le change – toujours cet amour propre !
6) des lettres de soutien à verser au dossier : certificats moraux, lettres qui viennent d’organismes institutionnels, ou associatifs, et contestant dubec – ça peut être pour son acharnement judiciaire contre moi ou pour ce qu’il a écrit dans son livre ou les écrits qu’il a signés lors d’expertises.
Merci d’avance à toutes celles et tous ceux qui répondront à ce SOS. Je compte réellement sur vous toutes et tous.
Signé : une Brigitte qui traîne dans les rues, fatiguée, sans plus de cerveau ni de courage. (Pardon si c’est un peu trop de chez trop mais c’est ainsi que je le vis tous les jours).
Je reste convaincue que SEULE LA MÉDIATISATION DE L’AFFAIRE FERA ÉCLATER LES DIFFÉRENTS SCANDALES QUI POUR L’INSTANT RESTENT ÉTOUFFES PAR LES POTES DE NOTRE PERVERS NA TONAL.
Remerciements a ceux qui m’ont aidée dans la pénible épreuve que me fait subir volontairement le dr et expert psychiatre : michel dubec
Chanson Pour L’Auvergnat de Georges Brassens
Elle est à toi cette chanson
Toi l’Auvergnat qui sans façon
M’as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avaient fermé la porte au nez
Ce n’était rien qu’un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière’ d’un feu de joie
[Refrain] :
Toi l’Auvergnat quand tu mourras
Quand le croquemort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel
Elle est à toi cette chanson
Toi l’hôtesse qui sans façon
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m’ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S’amusaient à me voir jeûner
Ce n’était rien qu’un peu de pain
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière’ d’un grand festin
[Refrain]
Elle est à toi cette chanson
Toi l’étranger qui sans façon
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris
Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener
Ce n’était rien qu’un peu de miel
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière’ d’un grand soleil
[Refrain]
Notre pervers national a donc fini par faire appel de la décision de la Chambre disciplinaire de l’Ordre départementale des médecins. En vérité, il l’a fait CONTRE MOI et pour gagner du temps, se faire encore et toujours passer pour une victime, lui qui connaît depuis 25 ans les décisionnaires en matière judiciaire et tous les journalistes qui font la pluie et le beau temps dans leur presse…
Il s’agit pour nous de faire montre de derniers gros efforts car je risque trois ans fermes pour …quelques cartes postales faits pour lesquels j’ai déjà été emprisonnée…6 mois !
Notre seul grande force, c’est d’inonder le plus de sites possibles de mopn histoire, y compris avec pièces attachées pour preuves.
Il m’arrive une très grosse injustice. Pourriez-vous en faire part et poster ce qui m’arrive;
En vous remerciant d’avance.
Voici un site (qui n’est pas le mien) où vous trouverez des éléments de l’affaire :
http://lesboseparatiste.canalblog.com/archives/2009/11/30/15988539.html
Le même avocat pour Polanski et michel dubec le psy qui justifie le viol
N’oublions pas que ce même Kiejman défend notre pervers national : michel dubec, le psy qui justifie le viol, déjà condamné par ailleurs par le TGI de Paris pour injures publiques à caractère raciste et religieux, et que ce même expert psychiatre auprès des tribunaux qui officie toujours actuellement (grâce notamment aux conseils de Kiejman ?) malgré une interdiction d’exercer la médecine pendant 3 mois suite à une décision du Conseil départemental du Conseil de l’Ordre des médecins datant du 4 décembre 2009. Alors Maître Kiejman, quel est le prochain pervers, et:/ou pédophile MAIS PUISSANT et RICHE défendrez -vous les droits ? Vus vos antécédents avec ces drôles de zouaves immoraux / pervers et/ou pédophiles et/ou violeurs, on s’attend surtout au pire…