Ayman Al Zawahiri ou le nouveau visage de Al Qaida

 

            Depuis la mort d’Oussama Ben Laden, le 2 mai dernier, le commandement général d’Al Qaida a désigné il y quelques jours, Ayman Al Zawahiri à la tête de l’organisation.

 

                                              

 

            Mais qui est donc ce mystérieux homme au turban blanc ? Explications :

            Ayman est né en 1951 en Egypte dans une famille aisée et conservatrice. Très jeune, il est fasciné par Sayyid Qutb (théoricien de l’Islam radical). Sayyid, accusé de complot en vue de faire un coup d’état, sera pendu le 29 mai 1966.

            A cette époque ,en Egypte existe la confrérie des fréres mulsumans qui a pour but de purifier la société mulsulmane. Leur priorité est de rétablir le Califat ( pouvoir religieux islamiste).           

Ayman, agé de 15, fonde une cellule clandestine dans son école.  

En 1970, tout en continuant d’étudier, Al Zawahiri crée la 1ére cellule clandestine (le Jihad) beaucoup plus radical que les fréres musulmans.

            En 1974, il devient diplomé en médecine et va passer 3 ans comme chirurgien dans une base de l’armée Egyptienne.

            En 1977, le directeur de la clinique du Caire lui propose de l’accompagner au Pakistan afin d’aider les réfugies Afghans pendant 4 mois. Ayman accepte.

            Au même moment, Ben Laden fait d’incessants aller-retour entre le Pakistan et l’Arabie Saoudite pour trouver des fonds pour les combattants Afghans.

            De 1981 à 1984, Al Zawahiri, va être arrêté, torturé et emprisonné, lors de  l’assassinat de Anour El Sadate (Président Egyptien) par l’un de ses soldats.

            Entre 1986 et 1988, Ayman dispose des membres du Jihad islamiste autour de Ben Laden et devient son médecin personnel.

            En 1993, leurs hommes tentent d’assassiner le Ministre de l’intérieur. Ayman essaie désormais d’obtenir de nouvelles sources de financement (Autriche, Yémen, Irak…)

            Faute d’y arriver, il se résigne à rejoindre Ben Laden à Jalalabad (Afghanistan).           

            En 1998, il s’allie officiellement avec Oussama lors de la création internationale islamique pour le Jihad contre les juifs et les croisés. Quelques mois plus tard, ils détruisent des ambassades Américains (Kenya et Tanzanie).

            C’est durant la journée de 11 Septembre 2001, que leur organisation prend toute son ampleur. L’attentat fera 2 976 victimes et plongera le monde dans le peur et le sentiment d’insécurité.

Ce jour là, Ayman Al Zawarihi et Oussama Ben Laden s’enfuient ensemble dans les montagnes Afghanes. Et pour éviter d’être repérés par les satellites espions, ils transmettent oralement à leurs disciples leurs directives.

Ben Laden, ayant été tué par l’armée Américaine, c’est désormais le numéro 2 de l’organisation, Ayman Al Zawahiri, qui devient l’homme le plus recherché du monde. Sa tête est mise à prix pour 25 millions de dollars.

Selon la BBC, le 8 juin dernier, Ayman a laissé un message vidéo posté sur internet afin d’applaudir les soulèvements arabes contre les "dirigeants corrompus et tyranniques".

 

Affaire à suivre…

 

            En espérant vous avoir apporté d’utiles informations sur ce sujet complexe.

 

 

Je vous souhaite, mes chéres lectrices et chérs lecteurs de C4N un excellent week-end.

 

 

Cécilia CROBEDDU

3 réflexions sur « Ayman Al Zawahiri ou le nouveau visage de Al Qaida »

  1. Bonjour capteur de talents… hum j’ai du mal à y croire à ce scénario catastrophe d’extrémistes religieux… Pour moi il y a des criminels qui agissent et derrière eux des gourous qui veulent maintenir leur domination par le pouvoir l’argent les armes, je ne vois pas là de motifs religieux, c’est seulement un outil qu’ils accommodent pour endormir et terroriser les masses… Il n’y a donc pas que des dits musulmans à la tête d’al qaida mais sans doute aussi des athées des diables des juifs des chrétiens, tous unis pour créer et régler des conflits par la force, le crime, la guerre, nous sommes entrés dans une aire de violence sans limite qui nous dépasse(les peuples) aujourd’hui.

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