Rien de mieux que de lire une autobiographie pour comprendre les femmes musulmanes. Pas facile d’être femme en Somalie – en Ethiopie – au Kenya – ou en Arabie saoudite. Pas facile d’être Musulmane – pas facile de braver les lois de l’islam – pas facile enfin d’échapper à son clan et de vivre sa vie de femme quand on est née en la somalie dans les années 1970
Ayaan Hirsi Ali, c’est la femme d’exception qui a gardé un large sourire malgré une vie de soumission et de brimades. Son livre, ma vie de rebelle est un témoignage poignant sur le destin d’une petite fille musulmane au caractère bien trempé qui toute sa vie a lutté pour la libération de la femme, contre l’excision et contre sa soumission à « l’homme », tout en essayant de rester fidèle au coran et aux pratiques de l’islam, contre lesquelles elle prit des positions qui lui valurent de nombreuses menaces de mort.
Aujourd’hui, cette femme politique Somalienne et Néerlandaise nous raconte son trajet hors du commun et son enfance nomade qui la fera s’installer tour à tour an Kenya – en Ethiopie et en Arabie Saoudite. Son père emprisonné en somalie pour ses idées révolutionnaire ne sera que très rarement présent dans la vie de sa fille élevée au fil des événements par sa mère et sa grand-mère qui la fera exciser à l’âge de 5 ans.
Elle relate aussi les pratiques d’un autre temps qui donne au mari et au père de droit de vie et de mort sur l’enfant qui a le malheur de naitre fille. Elle raconte avec pudeur, l’excision, ses désirs charnels, les mariages arrangés et ses premières expériences sexuelles de « Femme cousue ».
A lire absolument!
Re bonjour
En lisant votre article, on suppose que cette femme tient son caractère bien trempé de par son père. Même si celui-ci a été absent de sa vie, on idolâtre (nous les femmes) bien souvent nos pères, qui restent (selon moi) le tout premier « homme de sa vie » quand on est fille.
De part votre article et le commentaire de libert(n)us, il est fort probable que d’ici peu ce livre soit dans mes mains. Actuellement, je suis « plongée » dans la lecture du livre « Les Clés de la Maîtrise » de Charles F. Haanel. Lecture que Philippus de C4N m’a recommandé il y a deux jours.(D’ailleurs Philippus, j’en profite de vous en remercier car, il est TRÈS intéressant et répond très bien à mes aspirations actuelles !)
« [b][i]on idolâtre (nous les femmes) bien souvent nos pères, qui restent (selon moi) le tout premier « homme de sa vie » quand on est fille.[/i][/b] »
Si une femme de cette culture puisse avoir les mêmes sentiments envers son paternel compte tenu des différences d’éducation et principes de vie qu’il y a entre une femme musulmane et d’une femme européenne.
Un témoignage poignant et malheureusement bien réel… Je le recommande aussi même si certain passage m’ont fait pleurer…
Zenetlibre, je puis vous assurer que toutes les familles musulmanes ne tombent pas dans l’extrêmisme religieux fort heureusement… La famille de mon époux marocain est vraiment formidable, entre respect et chaleur, j’y ait été accueillit comme si j’étais leur fille et ce malgré le fait que je ne pratique pas l’Islam.
j’ai lu un livre un peu dans ce style là:jamais sans ma fille…très beau livre!
[b]Mozarine[/b],
Oui, moi aussi j’ai pensé à ce livre.
[b]sarif guylaine[/b],
Il n’y a pas que des sauvages dans les religions, fort heureusement. Seulement une poignée suffit à perturber dangereusement la paix. Ce que je reproche, c’est que l’on n’entend pas les [u]vrais religieux[/u] condamner haut et fort ces fondamentalistes, comme s’ils avaient peur de l’opprobre !
[b]Zenetlibre[/b],
Et inversement, sa fille (voire sa petite-fille pour un grand-père) c’est tellement important ! Il y a des liens très spéciaux qui se créent.