En prenant mon petit noir accompagné d’un délicieux pain au chocolat et d’un onctueux croissant au beurre encore chaud, je suis tombé sur cette proposition d’affiche de campagne pour les présidentielles 2017, histoire peut-être de voir… moins flou.
Un photomontage signé ©SB LE SNIPER
C’est assez de ce racisme anti-blanc! Assez de voir nos enfants se faire voler leurs pains au chocolat! Assez qu’on les force à manger la viande halal, à l’insu de leur plein gré, dans les cantines scolaires! Assez de ces femmes qui se baignent en burqa dans nos piscines municipales, de ces drapeaux étrangers agités sur nos places les soirs de défaites! Assez de ces mosquées dont les fondations écrasent les racines chrétiennes de la France et assez de ces minarets qui défient nos clochers et les flèches de nos cathédrales!
Quoi? C’est vrai, tant d’ignominie!
C’est dans ce bourbier que roula
La pauvre France à l’agonie!
Après six mois, elle en est là!
Mais je prévois la délivrance.
Notre sang va se révolter.
Quinze siècles de vieille France
Se dresseront pour protester;
Et déjà dans un vent de flamme,
Un vent tout chargé de ferveur,
Je crois respirer la grande âme
De Nicolas, Notre Sauveur.
Sarkozy est vivant! Copé est vivant! Guéant, Hortefeux, Rosso-Debord et Morano sont vivants! La France Forte n’est pas morte!
Mr Coppé devrait se rendre plus souvent dans les départements français pour s’appercevoir que le racisme anti-blancs n’est pas nouveaux. Il doit certainement connaître les départements d’outre-mer ou ces Français jouent à chaque élections la provocation, en votant Droite depuis des années aux Présidentielles le plus souvent afin de conserver leurs acquis envers Paris, vote clientéliste aux municipales selon ce que leur donnera le maire directement et non sur promesse (dont parfois 90% des maires sont sous déja sous tutelle administrative des préfets pour mauvaise gestion ou dépôt de bilan municipal par incapacité) et votant Indépendantisme à l’élection pour les régionales, en ayant comme slogan peint à la bombe de peinture « Fancé dewor… » (Français dehors) en créole sur les murs et sur les rochers le long des nationales qu’empruntent les touristes étrangers, enfin Français comme eux dans les mêmes droits…
Il y aurait des petits pains au chocolat qui cacheraient des pains complets que l’on ne veut pas gouter Mr Coppé, sauf pour des raisons électorales en fermant les yeux…
Un peu d’objectivité sur les manipulations qui plaisent aux médias qui ne vont pas plus dans le fond des personnages.
PH
Oulala, « François Copée » quel joli nom !
Je suis vraiment désolé d’apprendre que quelqu’un vous a volé votre pain au chocolat. Quant aux racines soi-disant chrétienne de la France, je crois que vous divaguez : jusqu’à nouvel ordre la france est un pays laïque et n’oubliez pas que nous ne sommes pas tous marqués par une religion (quelle qu’elle soit).
Pour la viande mon conseil : devenez végétarien ça réglera le problème.
Vous pouvez aussi garder vos clochers : on n’en veut pas.
Et si la pauvre france agonise, tenez-vous au courant : cela fait bien plus de six mois que ça dure.
ps : bravo pour les dernières lignes : ce sont vraiment les meilleures ! Quel talent, un véritable comique !
A Ramon Fernando
Ce délire pro-sarkozyste est un canular. Les trois quatrains sont un plagiat de certains Vers Français de François Coppée, écrivain raciste et réactionnaire de la fin du XIXe siècle. L’effet comique que vous avez souligné est pleinement intentionnel.
Cordialement.
C’est à la fois comique et terrible : de copé à coppée, me voilà à moitié rassuré…
On sait le danger que représente Marine Le Pen, cette peste brune (Car c’est bien une fausse blonde.) mais il est d’autes fléaux moins connus : « Certains copépodes sont les espèces-hôtes naturelles du vibrion du choléra (Vibrio cholerae) et donc vectrices du choléra. » (Wikipédia, article copépodes)
Il est vrai que les copépodes sont de bien répugnants animalcules.
Il me semble utile de préciser que quelques espèces de copépodes sont adaptées aux eaux saumatres et affectionnent tout particulièrement les piscines privées des trafiquants d’armes.
moi , je prefere l’original
« Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois
À la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d’avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ? é
ou
[i]Matin d’Octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. Ou peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n’est pas l’hiver encor.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
[/i]
ou encore
[i]Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne
Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne,
C’est d’avoir un logis donnant sur la campagne,
Près des toits, tout au bout du faubourg prolongé,
Où je vivrais ainsi qu’un ouvrier rangé.
C’est là, me semble-t-il, qu’on ferait un bon livre.
En hiver, l’horizon des coteaux blancs de givre ;
En été, le grand ciel et l’air qui sent les bois ;
Et les rares amis, qui viendraient quelquefois
Pour me voir, de très loin, pourraient me reconnaître,
Jouant du flageolet, assis à ma fenêtre.
[/i]