Tout d’abord, je réserve ma place. Et oui, je me suis fait avoir quatre jours avant en allant tranquillement comme d’habitude au cinéma et en lisant avec regret que les deux séances restantes en 3D étaient complètes. Enfin, ça devrait être évident, la 3D ça attire quand même beaucoup de monde et surtout en période de vacances.
Enfin, mon billet est réservé, j’aurais moi aussi le droit de voir ce film annoncé comme l’événement cinématographique de ce début de siècle.

La 3D je connais au Futuroscope et ça m’a toujours plu. Alors là, de savoir que j’ai le droit à une séance de plus de 2 h 30, je suis tout excitée.

Le jour J, je me présente une heure à l’avance pour être certain d’être bien placée. On me donne mes lunettes et tout le monde a comme une envie irrésistible de les mettre immédiatement alors que cela ne sert à rien pendant les bandes-annonces dites ordinaires. C’est ça qui m’attire tant, c’est le côté extraordinaire.

Le film commence et je retrouve le même plaisir d’avoir l’impression de faire partie du décor, de pouvoir toucher le bel acteur en fauteuil roulant. Puis arrivent les images de synthèse. Une création artistique merveilleuse qui transporte dans un monde où tout nous paraît meilleur, l’homme comme la nature. Comme dans tout bon scénario, il y a cet imbécile de chef militaire qu’on a envie de frapper à chacune de ses apparitions vu l’illusion de proximité.

Une histoire d’amour, de capacité d’un être dit invalide, un message écologique sur un fond amer de recherche incessante de profit de cette espèce que l’on déteste purement et simplement à la fin, la nôtre.

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D’autres belles histoires, il y en eu, mais réalisée de façon aussi belle, artistique et technologique, il n’y en a que très peu et Avatar en fait partie. Bravo donc à M. James Cameron qui est ainsi devenu le réalisateur le plus rentable de l’histoire avec seulement deux films (dont Titanic).

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le film vient de dépasser le milliard de dollars de recettes au niveau mondial en 17 jours seulement.

Mais pourquoi faut-il qu’il y ait une fin ? Je serais bien restée encore des heures sur Pandora. Rendez-vous sur cette planète pour savourer chaque instant d’un idéal dont nous avons tout besoin pour avancer.