Le plus dur en réalité ne serait pas d’écrire, mais plutôt de se faire éditer ; surtout par une véritable maison d’édition, dit – on très souvent. Difficile pour tout écrivain en herbe sans moyens de se faire publier par une maison d’édition classique. Ils sont nombreux, très nombreux, ces jeunes et plus qui caressent le vœu de voir un jour leur œuvre dans un rayon de librairie. C’est ainsi, qu’ils proposent presque tous les jours leurs œuvres aux maisons d’éditions sans succès ; à chaque fois, une réponse leur est envoyé : « …malheureusement, votre manuscrit n’a pas été retenu par notre comité de lecture… » ; Pour beaucoup c’est la déception et s’en suit le découragement. Depuis quelques temps, des structures se proposent de publier sans rien leur demander leurs ouvrages, et acceptent presque tout type d’ouvrage ! Qui sont ces structures messianiques ? Et comment opèrent- elles ? Lisez la suite de cet article.
Publier un ouvrage pour une maison d’édition c’est s’engager à faire de lourds investissements, en espérant en tirer par la suite un certain profit. A l’exception de l’édition à compte d’auteur dans lequel l’éditeur ne dépense quasiment rien, l’édition classique requiert généralement d’énormes moyens de la part de la maison d’édition ; notamment pour la fabrication, la diffusion et la distribution du produit fini. C’est ainsi que plusieurs structures d’édition préfèrent de loin se tourner vers les livres scolaires qui sont de loin plus sollicités que les romans, nouvelles, poésie, essais, bandes dessinées et autres.
Ceux même des éditeurs faisant essentiellement dans la publication des œuvres purement littéraires sont très rigoureux dans leur sélection et préfèrent quant à eux les auteurs ayant déjà un nom sur la place littéraire. Cependant, ils n’empêchent pas aux autres (même ceux en herbe) de leur envoyer leurs manuscrits, même si la majeure partie ou presque tous ces textes ne seront pas retenus.
Depuis quelques années avec l’essor spectaculaire de l’internet, plusieurs maisons d’édition ont mis sur pied des plates formes électroniques permettant la publication des auteurs n’ayant jamais eu la chance ou les moyens pour se faire éditer par une réelle maison d’édition : cela s’appelle l’auto – édition.
Ici, il n’y a presque pas de sélection ; l’auteur envoi juste son texte avec quelques éléments (biographie, photos, type de couverture souhaité…) et dans un délai relativement court, il voit son œuvre publiée. Mais seulement, contrairement à l’édition classique où les œuvres sont instantanément déposées dans des librairies, ici, on crée pour chaque livre juste une page web présentant l’œuvre, son auteur et surtout son prix ; les internautes qui les consultent ont donc la possibilité d’acheter directement un livre qui leur semble intéressant.
Aussi, au niveau de l’auto – édition, on ne fabrique les livres qu’à la demande ; il n’y a donc pas de stock à proprement parler. Plus loin, la publicité et la diffusion sont laissées à la charge de l’auteur ; ce dernier, même pour avoir son exemplaire de son livre doit débourser une certaine somme correspondant au coût de fabrication de son livre plus les frais de port.
L’auto – édition, quoi qu’on pense est venu libéraliser un domaine du livre qui était resté jusqu’ici très réservé. D’ailleurs, le nombre d’auteurs ayant choisi ce mode de publication en illustre clairement. Mais la réelle difficulté pour ces derniers demeurent encore dans les ventes ; pourtant on y retrouve aussi bien de très bonnes œuvres. D’ailleurs, en 2010, une œuvre auto – édité était remarquée dans la dernière sélection du prix Renaudot ; aussi, le roman « La canne à mer » de Maurice Defao publié sur www. edifree.com a remporté l’an dernier un important prix littéraire international en Afrique.
Avec la percée spectaculaire de l’auto – édition, on se demande bien si elle ne fera pas à un certain moment une concurrence déloyale à l’édition classique, et surtout que deviendraient les librairies ?
Monsieur,
Merci pour cet intéressant article. En fait, l’autoédition telle que vous la décrivez ici est une autoédition « assistée », qui se distingue de l’autoédition classique, moins fréquente ces derniers temps, et qui du reste était plus chère. Dans le système d’autoédition traditionnel, deux possibilités :
– l’auteur traite directement avec l’imprimeur pour la fabrication du tirage de son choix (concernant le nombre d’exemplaires)
– l’auteur imprime lui-même ses ouvrages chez lui, grace à un matériel d’imprimerie qu’il a acheté.
J’ai consacré il y a près de dix ans un mémoire de maitrîse à l’autoédition en Ile-de-France ; à l’époque, les sites Web proposant une aide à l’autoédition tel Lulu n’avaient pas l’audience qu’ils ont aujourd’hui.
Vous pouvez également lire cet article :
http://www.loieplate.com/cacardages/auto-edition-vent-en-poupe.htm
Bonne fin de journée,
Bien cordialement,
Frédéric.
Moi aussi, je crois fortement en l’avenir de l’auto-édition en France… car la vague a déjà fait ses preuves ailleurs au USA par exemple ! En effet, tout le monde écrit ou aimerait le faire. Le monde évolue à grande vitesse et le nombre des livres auto-édités a dépassé en 2009, le nombre de livres édités…! et si le XXIème siècle littéraire se jouait sur le web ? et si l’auto-édition était la voie la plus intéressante à long terme ? car il ne faut pas oublier que c’est une vrai démocratisation de l’écriture ! justement, des personnes qui écrivent, il y en a beaucoup…et les maisons d’éditions qui ont pignon sur rue et qui croient avoir le monopole des publications, depuis 150 ans préfèrent parfois publier des auteurs connus pour ne pas couler ! tout est basé sur le business ! Nous les petits écrivains de l’ombre, on n’a du mal encore à se faire connaître mais je crois que le XXIème siècle va marquer ce tournant, cette révolution comme cela s’est déroulée pour la musique ! les maisons d’éditions classiques peuvent très bien publier des navets, ça peut arriver car tout est relatif, tout jugement à l’instant T aussi est à relativiser ! et puisque nous discutons enfin objectivement, ….. il se peut qu’en auto-édition, il existe aussi des livres magnifiques ! Non ? d’après vous ce n’est pas possible ? Rien n’est impossible ! et puis un succès c’est tellement aléatoire, tu peux avoir du succès aujourd’hui et être oublier demain…. l’inverse est aussi vrai…. car tout évolue… rien n’est figé…Voilà ! j’ai sciemment fait le choix de me faire publier par thebookedition.com… pour le moment c’est le plus avantageux et très moderne : C’est écologique (les livres ne sont publiés qu’à la commande), pas de contraintes d’achat (il n’y a pas de stockage de livres, ni d’obligation d’achat pour l’auteur), et intéressant (tu peux avoir jusqu’à 20 à 25 pour 100 du prix de vente au lieu de 1 à 3 pour 100 chez les éditeurs classiques). par ailleurs, le livre devient visible et accessible via le net…. et cela permet de faire une diffusion qui dépasse les frontières….
Je crois foncièrement en l’avenir de l’auto-édition en France ! le seul problème c’est que les gens ne sont pas tous encore prêts et synchronisés pour acheter les choses via le web ! Moi je préfère largement l’auto-édition et ne compte pas changer d’avis ! j’incite même tous ceux qui écrivent à se renseigner et à se faire connaître…Je crois que les lecteurs humanistes et ouverts savent où se situent les vrais talents ! L’auto-édition est la voie royale ! Elle présente de nombreux avantages ! http://www.thebookedition.com/annee-2043–autopsie-d-une-memoire-de-tamim-karimbhay-p-56300.html
Je vais répéter ce que j’ai écrit en commentaire sous cet article de [b]Frédéric Valandré[/b] : [b]« Enquête sur le compte d’auteur » [ http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=27833 ][/b]
[quote][quote][b]« Le compte d’auteur est une arnaque » : non seulement, je le pense, mais, je suis persuadé que je ne suis pas le seul à avoir cette opinion !
Je ne conçois pas, et je n’ai jamais conçu, le fait de devoir payer quelque chose pour faire lire mes écrits, pour les faire diffuser… Le travail intellectuel, c’est un travail de création, qui mérite une rémunération !
D’ailleurs, lorsque je rédige un article pour un média, je suis rémunéré dès lors que mon papier a été accepté et publié !
La majeure partie des éditeurs, qui publient « à compte d’auteur », laissent les auteurs se débrouiller par eux-mêmes ! En effet, ces éditeurs, que je considère comme des « escrocs », ne s’occupent, ni de la promotion « média », ni de la promotion « commerciale », ni de la diffusion des livres, laissant les pauvres auteurs se charger de tout, sauf de la mise en page et de l’impression qui sont payants !
C’est une arnaque, un viol de la création intellectuelle, un viol de la pensée, qui devrait être formellement interdite par la Loi française !
Mais, que peut faire un auteur, qui n’est pas connu, sachant que ses œuvres sont refusées par des éditeurs classiques publiant « à compte d’éditeur » ? Malheureusement, il est obligé de se tourner vers ces éditeurs publiant « à compte d’auteur », se livrant corps et âme à ces margoulins de l’édition…
Cependant, tout ceci a une fin, ce, grâce à Internet !
En effet, il existe de jeunes éditeurs, qui, comme les éditeurs classiques, publient uniquement « à compte d’éditeur », prenant en charge la mise en page, l’impression, la promotion « média », la promotion « presse », la diffusion… des livres, dont ils ont accepté les manuscrits ! Qui plus est, chaque auteur reçoit des droits d’auteur sur les ventes de son (ses) œuvre(s) !…[/b][/quote][/quote]
[b]/… 1[/b]
[u][b]Suite et fin de mon commentaire[/b][/u]
[quote][quote][b]Malheureusement, si aucune société de compte d’auteur n’a été explicitement condamnée pour escroquerie. Même pas la plus célèbre et la plus décriée d’entre elles, La Pensée Universelle ! », c’est tout simplement parce que personne ne s’est plaint, ce qui est dommage, d’avoir à payer pour se faire éditer… Maintenant, qu’ « il y ait procès autour de points de détail précis du contrat signé par l’auteur, ps sur le principe même du compte d’auteur, qui est légal », c’est tout simplement, [i]et c’est malheureux[/i], parce que le Législateur ne s’est pas penché sur ce que je considère comme une escroquerie intellectuelle ! De plus, il est dommage que des journaux comme « Le Parisien », « Marianne »… publient des publicités pour des officines de ce genre. Cela aussi devrait être interdit ![/b][/quote][/quote]
Ceci dit, je n’ai aucune expérience de l’auto-édition… Donc, je ne peux guère en parler…
[u]Je mets en bleu ce lien suggéré par Frédéric [b]Valandré [/b]dans son commentaire[/u] : [url]http://www.loieplate.com/cacardages/auto-edition-vent-en-poupe.htm[/url]
[u]Pour terminer, voici mon livre publié, [i]à compte d’éditeur[/i], par un jeune éditeur indépendant[/u] :
[img]http://www.edilivre.com/couv/22327/1[/img]
[b]- http://www.edilivre.com/doc/22327 -[/b]
[b]/… 2[/b]
Bonjour, moi j’ai publié 2 livres chez thebookedition : Nosy-Bé :Âme malgache, Coeur français et un roman Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire et je suis très satisfait de cette édition en ligne qui donne la possibilité à chaque écrivain de publier…
TRES IMPORTANT
Bonjour,
Dans le cadre du lancement de son organisation non gouvernementale « Les enfants de la maison », le jeune journaliste – écrivain camerounais, prix littéraire international « Le Camaroes 2010 » a l’honneur de venir par la présente solliciter votre soutien (peu importe la nature). Cependant, dans leur politique de récolte de fonds, Maurice Defao a décidé de mettre à la disposition de cette organisation humanitaire tout le bénéfice que régénéra son œuvre « la canne à mer ». Ainsi, vous êtes personnellement invité à commander ce roman très captivant et accrochant sur le site suivant : http://www.edifree.com/doc/3033 .
« La canne à mer » est un petit roman qui retrace de façon très détaillée et fascinante le parcours d’un jeune immigré africain rapatrié d’une façon inhumaine de l’occident. Il est très apprécié de ceux qui l’ont déjà lu. Aussi, il est vendu à un prix tout aussi humanitaire : 5 euros (par téléchargement) et 10 euros seulement en version papier.
« Les enfants de la maison » sont une organisation non gouvernementale qui lutte contre deux fléaux qui minent l’Afrique aujourd’hui à savoir l’exode rural et l’immigration clandestine des jeunes. Sa mission est ainsi de mettre sur pied des programmes d’animation et des projets porteurs, notamment en zones rurale, pour encourager les jeunes à y rester. Aussi, nous collaborons avec les gouvernants, afin qu’ils mettent à la disposition de ces personnes des facilités telles que l’électricité, l’internet, les routes… afin qu’ils se sentent bien dans leurs villages.
Pour plus d’infos sur Maurice Defao, consultez son blog : http : //defaomaurice.blog4ever.com ou adressez – vous à [email protected]
Merci pour votre disponibilité ;
Bien Cordialement Maurice Defao