Humain. Intense. Maîtrisé. Un grand Cronenberg.
C’est facile, il suffit de trouver ce qu’on appelle en journalisme : un angle
Et quand on hésite entre plusieurs angles d’attaque en l’occurrence et au choix une réflexion sur la thématique du corps dans l’œuvre de Cronenberg, les histoires d’amour impossibles, les grands films mafieux et Viggo Mortensen, il y a un truc qui fonctionne à tous les coups c’est de commencer par parler du film en partant de son titre original.
Avec un peu de chance (bon je fais semblant qu’il y a un risque mais comme ce n’est pas du direct tout est prévu à l’avance) on débouche sur un angle d’attaque sympathique qui donne l’impression de couler de source.
« Eastern Promises » soit « les promesses de l’Est » ce qui sonnait un peu trop comme le titre d’un film érotique soft du dimanche soir sur M6 avec moldaves girondes et orgies sous la neige a été traduit en français par « Les promesses de l’ombre ».
Deux titres extrêmement bien choisis qui éclairent chacun une partie du film.