Médecine : Le grand n’importe quoi ?

 

Les études de médecine sont bien réputées pour être difficiles et très sélectives.

Pourtant, cette année, une réforme très importante a eu lieu. Une réforme censée "être bénéfique pour les étudiants".

Quatre heures de plus par semaine au premier semestre et huit heures de plus au second sachant qu’ un cours d’une heure représente énormément de travail à la maison. Ce surplus est énorme.

 

Autres inconvéniants, une trop grande part de "chance". Au lieu d’interroger sur à peu près tout le programme, une sélection très "à la va vite" est faite parmi les cours. Par exemple, sur un polycopié d’anatomie de 150 pages il y a 9 questions sur 4 pages de ce polycopié.

La possibilité de se réorienter en faculté de sciences : La grande supercherie !

Et ils s’étonnent que personne ne se réoriente, il suffirait pourtant d’ouvrir les yeux et de voir que dans les admis, les derniers n’ont pas la moyenne. Etant donné que pour pouvoir se réorienter, il faut avoir la moyenne, les étudiants qui n’ont pas eu le concours et donc qui souhaiteraient se réorienter n’en n’ont pas la possibilité, si tout du moins ils l’auraient voulu.

 

4 concours que les étudiants peuvent passer : médecine, sage femme, dentaire et pharmacie. Problème, aucun des étudiants ne peut suivre convenablement les 4 modules alors que normalement c’est possible. Le nombre d’heures est tellement important que cette "possibilité" devient impossible.

 

Dans le tronc commun, nous nous retrouvons avec des cours de pharmacie (chimie organique, connaissances du médicament, mathématiques et biophysique), pour celui qui veut faire médecine, cela surcharge encore l’emploi du temps puisque ces cours sont obligatoires.

 

Sans compter que la biocellulaire est faite en 1 semestre alors qu’avant elle l’était faite en 2, idem pour l’anatomie. L’embryologie constituait une matière, désormais elle est condensée dans quelques chapitres de biocellulaire, le cours est tellement dense que les données sont très dificiles à apprendre.

 

Conclusion c’est bien de vouloir mettre des choses en place, mais à quoi bon quand cela n’est pas ou très difficilement réalisable ?

Le pire, c’est l’excuse mentionnée qui prétend que "c’est mieux pour les étudiants"… C’est surtout mieux pour le porte monnaie car encore une fois, cela correspond à des heures en moins à payer à des professeurs… CQFD