La pêche aux cotes d’écoute

Depuis plusieurs siècles, la race humaine a dans sa nature un souci de l’information. Ce souci de l’information est comblé par les médias. Que ce soit les médias audio, vidéo, informatiques ou encore écrits comme la télévision, la radio, internet, les journaux, la musique, etc. Ce sont tous des façons de faire une diffusion collective d’information. Le problème avec les médias, c’est que parfois leurs sources sont vraies, d’autre fois par contre, elles sont fausses ou exagérées.Les médias peuvent être utilisés pour faire partager un évènement, une opinion, une idée, etc.

Mais, n’avez-vous jamais remarqué l’ampleur et l’influence que le courant médiatique peut avoir sur la façon de penser, d’agir, dans le fond directement sur la vie des gens? Un phénomène de plus en plus facile à remarquer et qui est malheureusement d’avantage présent, est l’hyper médiatisation ! C’est fou de voir à quel point, lorsque les médias se décident à empoigner un événement et à le faire voyager internationalement dans ses différents moyens de diffusion, l’impact que cela peut avoir sur le quotidien de la société.

Si l’on prend, par exemple, la «pandémie» supposée qu’allait causer la grippe AH1N1. Qui n’a pas entendu parler de cette grippe? Lorsque le vaccin contre ce virus «mortel» est sorti, qui ne s’est pas fait bourdonner les oreilles par au moins une connaissance, qui lui demandait : «Vas-tu te faire vacciner? Es-tu vacciné?» Les médias se sont tellement emparés de ce virus qu’ils ont réussi  à semer l’inquiétude dans la pensée de millions de gens. La grippe était rendue présente dans un trop grand nombre de sujets de conversation.  Qui ne s’est jamais fait dire en riant (probablement ironiquement) lorsqu’il toussait ou avait le nez qui coulait : «Tu as la AH1N1» ?

En plus de tenter de provoquer la panique, les médias ramènent de l’information non vérifiée. L’exemple de la grippe porcine en est un parmi tant d’autres. Les médias sont en train de s’approprier la pensée du commun des mortels. La situation commence à être alarmante, car même si certaines personnes ne réagissent pas à l’hyper médiatisation, d’autres, en revanche, mordent à l’hameçon. Les gens se forgent une opinion sans même s’être informé davantage. Ils se fient trop à ce qu’ils voient en masse à la télévision ou sur internet comme étant une source certaine. Il faudrait prendre pour habitude d’aller chercher aux sources, sans se laisser influencer par le flot massif d’information que les médias dirigent et formulent à l’avantage de qui ils le veulent bien.