« AVOIR LES PIEDS SUR TERRE »

(Le masculin neutre sera de rigueur) 

Un homo sapiens vit d’abord animé par le cerveau reptilien (ou primitif) qui commande les fonctions vitales assurant la sauvegarde de l’individu (v. l’instinct de survie), donc les automatismes tels la respiration, l’alimentation, la reproduction.

Superposé à ce cerveau, le cerveau limbique ou mammalien (des mammifères)

agit comme « centre des émotions et des affects ». Il assure l’adaptation à l’environnement en établissant des automatismes sociaux. C’est le lieu des mécanismes de motivation (réussites/échecs, plaisirs/déplaisirs). Il est « analogique », c. à d. qu’il ne raisonne pas. Il se contente d’enregistrer les événements, de les mettre en mémoire en leur accolant une sorte de coefficient (plus ou moins agréable/désagréable), de constituer une banque de données, de rechercher d’autres situations de bien-être (avec effet de renforcement).

* Le dit homme se distingue des autres mammifères par le néocortex, une sorte de complexification où d’innombrables connexions neuronales ouvrent l’accès à l’imagination, l’anticipation, l’abstraction, l’analyse (selon leurs stimulations ! ! ! )

(C’est Mac Lean qui a présenté cet échafaudage ou ce cerveau triunique vers 1970.

H. Laborit, A. Koestler, beaucoup d’autres biologistes, l’ont adopté.  Certains contestent et trouvent que les localisations sont trop schématiques. Mais cela ne change pas les rôles des trois étages de la construction.###### Il est à noter que très nombreux sont des gens se plaçant à un niveau élevé dans la hiérarchie sociale et n’ayant pas toujours pas conscience de ce mode de fonctionnement !) ** En vérité, jusque maintenant, la prépondérance du néocortex  n’existe pas du tout. C’est le moins qu’on puisse dire !

Il est victime des impérialismes des deux autres !

La plupart du temps, il devient même leur esclave ou est canalisé, orienté, réquisitionné pour travailler exclusivement pour eux. Il ne critique plus mais se mobilise pour atteindre un objectif. Si celui-ci est une addiction du type « Toujours plus », le « principe de précaution » n’est plus respecté, est bousculé par l’idée du genre « Vivre, c’est prendre des risques » ! Cela caractérise les idéologues, beaucoup de dits intellectuels, les croyants, par ex. les rationalistes, etc. !

 
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