Charia au Canada

Depuis quelques années, l'immigration au Canada quant à notre façon d'accueillir les étrangers est sujet à de nombreux débats.

 

Je commence par vous raconter une conversation qui m'a fait réfléchir.

L'autre jour, je marchais avec le nouveau mari de ma tante, un Québecois d'origine autochtonne. Nous discutions sur le sort des immigrants qui arrivent ici au Québec. Il me disait alors qu'on obligeait à tout ces gens à apprendre le français d'abord, et de passer par une multitude de tests avant de pratiquer leur métier d'antan. Ainsi, il a affirmé que plusieurs ingénieurs, médecins italiens, indiens, japonais se sont alors retrouvés propriétaires de dépanneurs, chauffeurs de taxi, etc. Bref, il dit ( et je suis un  peu d'accord..) qu'on ne laisse pas la chance à tous de venir faire leur vie ici, à les intégrer. Cette exclusion entraîne la formation de groupes, de guettos. Ce phénomène est parfaitement observable aux États-Unis, avec le retrait des communautés noires

 

Néanmoins, ce que je m'efforce de dire, c'est qu'on ne laisse aucune chance à un étranger de faire sa vie ici parce que les moyens pour y parvenir sont couteux et le chemin à parcourir est parsemé d'embûches.C'est pour cela qu'un tribunal musulman au Canada fait autant réagir. Ces gens là veulent se sentir chez eux, malgré le fait qu 'ils sont à l'étranger. Je suis parfaitement d'accord avec le fait qu'il doivent parler français, mais je comprend la CAUSE de le révendiquation. Ce que je veux dire, c'est  qu'en refusant de les intégrer, ça les pousse à se retirer avec les leurs, à ne pas vouloir s'intégrer.

 

Parfois , il faut regarder l'autre côté de la médaille…

Qu'en pensez-vous ?

 

Marie-Danielle Riverin, étudiante