Le suremballage : écologiquement peu emballant

 

Lorsque l’on ouvre les yeux un peu plus grands qu’à l’habitude, on peut s’apercevoir de l’ampleur du suremballage. Que ce soit à l’épicerie, à l’école, ou encore à Noël, là où les chiffres atteignent des sommets, on remarque bien vite que celui-ci s’est emparé de plusieurs aspects de notre vie quotidienne. La prise de conscience maintenant effectuée, il serait important d’agir et de trouver des solutions plus écologiques à ce problème qui nous concerne tous.

 

Tout ce qui touche l’alimentation, épiceries ainsi que restaurations, constituent la majeure partie de la surconsommation d’emballages. Il ne faut pas cacher qu’un pas vers l’amélioration est visible dans certaines épiceries comme Maxi, je parle bien sûr des sacs de plastique maintenant coûteux pour mettre un peu de pression sur le consommateur. Malgré cela, certains géants alimentaires refusent de suivre le mouvement afin d’améliorer le service à la clientèle de peur de choquer le client. Encore là, priorité commerce. Il est amusant de blâmer le commerçant mais soyons réalistes. Nous, les consommateurs, avons aussi un gros rôle à jouer. Nous avons un impact majeur sur l’offre et la demande. C’est pourquoi nous devrions tenter d’éviter l’achat des produits emballés individuellement : yaourts, petits gâteaux, repas congelés, fruits et légumes, etc.… La solution est de favoriser l’achat de portions régulières pour qu’ensuite, une fois à la maison, transférer si nécessaire dans des contenants de plastique réutilisables en portions individuelles. Le coût  de vos contenants se remboursera automatiquement par l’économie réalisée par le fait d’acheter en plus grosse quantité. Saviez-vous qu’en moyenne 20% du prix d’un article est dû à son emballage?

 

Les épiceries ne sont pas la source de tous les problèmes. Le temps des Fêtes ne laisse pas sa place. Aux États-Unis, durant cette période, le nombre de déchets subit une hausse de plus de 25%. Un total d’environ 150.9 millions est déboursés par les consommateurs pour de la papeterie, des fournitures de bureaux, des cartes de souhaits, des emballages, etc. En voulez-vous d’avantage? En Angleterre, 40 000 arbres sont coupés pour créer 8000 tonnes de papiers d’emballage cadeaux en vue de ces festivités. Heureusement ces statistiques ne sont pas irréversibles, il y a donc place à l’amélioration. Le simple fait de récupérer, tout au long de l’année, des emballages quelconques comme des boîtes de biscuits, des journaux, du tissus, des sacs en papier brun, peu avoir un impact visible sur notre consommation personnelles du temps des fêtes. Imaginer l’ampleur de cet impact une fois appliqué à l’échelle planétaire.

 

Mon but est bien de sensibiliser et non pas de provoquer. Je crois qu’il est important de réaliser que nous sommes tous responsable du suremballage. Qui n’a jamais acheté de crayon emballé individuellement sur un bout de carton ? Mais attention, il y a une différence entre un emballage nécessaire, comme celui des œufs, et un emballage superflu, il faut savoir où trancher.