SOS : vie de qualité

Depuis plusieurs décennies, le vieillissement de la population frappe progressivement notre société québécoise. Deuxième en tête de la liste des sociétés qui verront le plus évoluer ce phénomène dans un court laps de temps, le Québec constate que de 1986 à 2009, la population des aînées (plus de 65 ans) est passée de 657 430 à 1,2 million.

Le nombre d’individu de cette tranche d’âge étant en constante expansion, il serait important de remettre en question la qualité de vie à laquelle ils ont accès. Dans le quotidien de certaines de ces personnes, il se glisse des formes d’abus où de négligences inacceptables. Ce texte se veut une lumière sur ces maltraitances, encore trop peu dénoncées, malgré l’éclatement actuel dans les médias de plusieurs faits saillants.

La maltraitance peut se manifester sous plusieurs formes comme par exemple : les abus physiques, psychologiques, sexuels, ou encore matériels et financiers. Il peut aussi s’agir de négligence, c’est-à-dire omettre de poser un geste nécessaire au bien être de la personne. En raison de la difficulté d’obtenir des informations fiables, les études faites ne révèlent pas de chiffres concrets. Ce que l’ont peut voir à l’aide de telles études ne serait que la pointe de l’iceberg, car rien ne garantit la sincérité des personnes interrogées. Ainsi, les victimes restent dans la peur de dénoncer leur bourreau, soit par crainte de représailles, ou encore tout simplement par manque de connaissances des ressources qui leurs sont accessibles. Il serait donc important de faire plus de sensibilisation pour des services disponibles dans le domaine comme : –          La Ligne Aide Abus Aînés : 1-888-489-ABUS –          L’info-santé et info-social : 811 –          SOS violence conjugale : 1-800-363-9010 –          Tel-aide : 1-888-600-2433 –          Le Soutien aux aînés victimes d’abus (SAVA) : projet-pilote d’accompagnement bénévole des personnes âgées victimes d’abus. Voir le document ci-dessous pour plus d’information : http://www.riirs.org/index_fichiers/Publicite%20SAVA.pdf –          Au niveau des municipalités, il y a l’AQDR (Association québécoise de défense des droits des retraités et préretraités), les carrefours d’information aînés, le CAVAC (Centre d’aide aux victimes d’actes criminels), le CAAP (Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes), le CALACS (centre d’Aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel) –          Et bien d’autres… Nous avons récemment vu dans les médias qu’Yvon Cléroux, agent de liaison au Carrefour communautaire Montrose, fait de la sensibilisation dans le quartier Rosemont, à Montréal, et offre son numéro de cellulaire pour rendre possible un processus d’action immédiate afin de ne pas laisser les victimes à elles-mêmes. Cette façon de procéder devrait selon moi, être élargie à la grandeur du Québec, car dans toutes les régions, il y a des gens prêts à faire changer les choses dans ce dossier. À nous maintenant, citoyens de tous âges, de faire notre part ! Nul n’aimerait se retrouver dans une telle situation qui porte atteinte à la dignité d’une personne. Trop souvent, nous remarquons des méfaits sans nous sentir concernés. Il faut se rappeler que le cycle de la vie impose le passage dans cette tranche d’âge et que peut-être un jour nous serons les victimes.  

http://maltraitanceaines.gouv.qc.ca/ampleur_de_la_maltraitance_des_ainees

http://www.riirs.org/index_fichiers/Publicite%20SAVA.pdf

«Maltraitance : épauler les aînés sur le terrain», Le Devoir.com, Édition du 1er février. Ressource d’aide et de prévention de la négligence et des abus envers les aînés Lac-Saint-Jean-Est, Table de concertation en matière de violence familiale et d’agression à caractère sexuel Lac-Saint-Jean-Est.