Mon expérience personnelle m’a amené sur différents chemins.
Le premier s’appelle « short-edition ». Un site franchement agréable à visiter, des histoires en abondance plaisantes à lire. Une réussite collective comme je me plais à l’imaginer. Mais bien évidemment, cela ne s’adresse qu’aux auteurs qui pratiquent le « short », autrement dit des nouvelles, voire des récits vraiment très très courts, de la poésie ou même des strips. Vous recevez endéans les trois semaines une réponse positive ou négative, ce qui peut sembler assez long.
Ma deuxième expérience s’intitule « Wattpad ». Une sorte de réseau social pour lecteurs et écrivains amateurs comme professionnels. Vous pouvez y publier tout ce qui vous passe par la tête, il est même facile d’y commencer un véritable en roman et d’y ajouter la suite chapitre par chapitre. Vos « fans » sont en quelque sorte vos « abonnés » qui suivront le déroulement de votre intrigue. Déception pour ce site qui ne propose majoritairement que des œuvres en anglais et dont l’interface en français n’est pas très claire. Ensuite si vous espériez, comme moi, y glaner des lecteurs, vous êtes à côté de la plaque puisque vos écrits ne sont aucunement mis en valeur. Et si, bien docilement, vous la partagez à vos proches, ceux-ci doivent se créer un compte eux-mêmes pour pouvoir interagir. Fortement déconseillé.
Puis vient une plateforme dédiée aux « nouvelles » uniquement. Peu arrivent à y être admis tant leurs critères de sélection y sont élevés. Coup de cœur, pour la bonne et simple raison que vous pouvez y envoyer tous vos textes, et que bien qu’ils ne soient pas toujours mis en ligne, vous recevrez toujours un feedback des plus pertinents et des plus personnels qui, pour sûr, vous aidera à progresser dans votre passion. L’équipe d’Oniris (googlez ce nom) me semble qualifiée et prometteuse à ce sujet.
Je pense qu’au final il est plus facile encore d’intégrer soit une toute petite communauté afin d’être lu, quitte par seulement quelques personnes (plumes d’argents, je livre mon histoire, etc) soit carrément créer son propre site Internet et de le partager à vos proches.
D’ici là je souhaite à mes amis auteurs amateurs de persévérer et de ne pas hésiter à m’envoyer un message s’ils souhaitent en discuter avec moi, à propos de problèmes ou d’expériences similaires qu’ils auraient rencontrés.
Avez-vous essayé le site Smashwords ?
… parfois… je me demande s’il ne faut pas plutôt jouer de l’imprimante, et sacrifier quelques journées à tenter de convaincre des gens derrière un stand lors d’un salon littéraire local, ou d’une manifestation régionale….
Une petite reliure d’une cinquantaine de page pour un prix modique, « vendu » avec un charmant sourire et un discours convaincant…
le net semble saturé et les lecteurs zappent dès les premières lignes…
C’est vrai que l’auto-édition traditionnelle peut être une voie. Le tout sur le net, c’est de savoir attirer ses lecteurs.