Récemment, les jeunes libéraux ont réclamé à leur parti d’augmenter des frais de scolarité. Leur but étant de rééquilibrer le sous-financement postsecondaire au Québec.
Cette proposition viserait à faire payer plus les étudiants et ensuite distribuer des prêts et bourses proportionnellement à l’augmentation afin que ce ne soit pas les plus démunis qui en souffrent.
Ainsi, il n’y aurait aucun effet négatif selon eux.
Mais cette mesure irait directement dans le sens contraire puisque ce sont ceux ayant le moins d’argent qui sortiraient le plus endetté de leurs études avec des prêts encore plus importants à rembourser. Aussi, encore plus d’étudiants vont devoir se trouver un travail à temps partiel afin de suivre les coûts.
Le temps accordé à leur travail n’étant pas attribué aux études, il y aura encore plus chances pour eux d’échouer.
Saviez-vous que la majorité des jeunes qui décident de ne pas poursuivre d’études postsecondaires invoquent l’insuffisance des ressources financières comme l’une des causes? Aussi, il a été observé qu’il y avait beaucoup plus de gradués universitaires qui provenaient de classes moyennes ou favorisées que d’étudiants provenant de milieux défavorisés.
Notre gouvernement désire-t-il vider nos écoles avec cette mesure? Ne serait-il pas concevable de croire que si les prix baissent, ce sont ceux ayant le moins d’argent à consacrer à leurs études qui en profitent?
Voilà pourquoi nous devrions parler de gratuité scolaire plutôt que vouloir augmenter son prix! La scolarité n’est-elle pas un droit et non un privilège? Si nous donnons de l’éducation à tous, il est certain que notre société s’en sortira meilleure.
N’est-ce pas en cette pensée que le Québec a obligé la fréquentation scolaire jusqu’à l’âge de 18 ans?