Au terrarium de Kerdanet, les reptiles ont bonne réputation…

Dissiper les stéréotypes qui collent à la peau des reptiles et leur redonner bonne réputation, tels sont les objectifs du responsable du terrarium de Kerdanet.

C’est au beau milieu de la campagne de Plouagat que se situe le terrarium de Kerdanet ouvert il y a près de 20 ans. On y recense actuellement en semi-liberté environ 150 tortues pour autant de serpents cohabitant avec lézards et grenouilles et autres amphibiens.

Jadis, ancienne prairie, le terrarium est aujourd’hui un petit coin de verdure paisible qui met tous les sens en éveil ou presque. Et bien que les animaux soient en semi-liberté, il ne suffit pas de « regarder » vaguement à travers les grillages pour les voir, il faut être à l’affût et faire preuve de discrétion pour espérer surprendre une couleuvre ou une vipère en train de se faufiler entre les rochers ou les plantes.

Au fur et à mesure de la visite, l’on constate que les serpents ne sont pas les seuls hôtes des lieux. En effet, qu’elles soient mauresques, d’Hermann, du Mississippi ou de Floride, les tortues représentent une part importante de tous les reptiles de l’association. Chaque mini-terrarium est personnalisé, de façon à reproduire le plus fidèlement possible le milieu naturel de chacune des espèces. Récemment, deux spécimens de tortues étoilées de Madagascar et cinq crocodiles "nouveaux-nés" ont été accueillis.

Enfin, la visite des lieux se termine par le vivarium qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte. Plongés dans la pénombre et confinés dans leurs espaces réservés, l’on y découvre des animaux toujours plus impressionnants: anacondas, pythons, crotales, boas, mais aussi crocodiles nains et iguanes. Tous sont véritablement incroyables de par leurs couleurs étincelantes et leur singularité.

Et juste avant de quitter le terrarium, chaque visiteur a l’opportunité d’approcher d’un peu plus près certains reptiles, de les prendre en photo, et même de pouvoir les toucher. Finalement, toutes les conditions sont réunies pour être séduit par ces animaux trop souvent « mal-aimés ».